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Stress, doutes… et envie d’en découdre ? Une nouvelle étude de l’Apec dévoile ce paradoxe surprenant : alors que les étudiants redoutent massivement l’entrée dans le monde du travail, ils nourrissent en même temps de réels espoirs. Un cocktail d’angoisse et d’enthousiasme qui en dit long sur une génération en quête de repères.
Un monde du travail vu comme « impitoyable »
88 % des étudiants sondés décrivent l’entreprise comme « exigeante », 85 % la jugent « compétitive » et 57 % carrément « impitoyable ». À force d’entendre que tout va mal, beaucoup redoutent un avenir professionnel stressant, mal payé, et peu épanouissant. Une étudiante confie même avoir parfois envie de « fuir » tant la pression est forte.
Des peurs… qui ne collent pas toujours à la réalité
En réalité, selon les données de l’Apec, près de 7 jeunes diplômés sur 10 trouvent un CDI dans l’année qui suit leur sortie d’études. Et pourtant, la moitié d’entre eux pense que ça sera « très difficile ». Ce décalage s’explique en partie par une méconnaissance concrète du monde de l’entreprise.
Ce que les jeunes attendent vraiment d’un job
Trois critères dominent : un bon salaire, une organisation flexible, et un vrai équilibre vie pro / vie perso. Mais ils veulent aussi du sens, apprendre, évoluer, et se sentir utiles. Bref, pas juste un « job alimentaire », mais un environnement de travail aligné avec leurs valeurs.
Des clichés tenaces sur la jeunesse en entreprise
Beaucoup d’étudiants ont l’impression d’être mal vus par les recruteurs : perçus comme moins investis, trop individualistes… Ce regard dévalorisant nourrit leur appréhension. Pourtant, leur soif d’innovation et leur ambition sont bien réelles, selon les mêmes études.
Ce qu’ils aimeraient savoir avant de se lancer
Droit du travail, fourchettes de salaires, fonctionnement RH… Les étudiants réclament plus d’infos concrètes. Et pour cause : malgré stages et alternances, une grande partie d’entre eux se sent encore totalement larguée sur le fonctionnement d’une entreprise.
Angoissés, mais pas résignés
Malgré les craintes, 70 % trouvent le monde du travail stimulant, 64 % innovant, 63 % coopératif. Et ils sont nombreux à avoir hâte de gagner leur indépendance, apprendre encore, et se rendre utiles. Finalement, ce qu’il leur manque peut-être le plus, c’est un peu de clarté… et de confiance.