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Dans ce centre hospitalier normand, les huiles essentielles ne sont pas de simples parfums d’ambiance. Ici, lavande, mandarine ou camomille sont utilisées sous contrôle médical pour apaiser le stress, réduire les douleurs et même faire disparaître des hématomes.
À Saint-Aubin-Lès-Elbeuf, en Seine-Maritime, l’aromathérapie entre dans les protocoles hospitaliers. Dans les services comme la dialyse ou la radiologie, les soignants interrogent les patients sur leurs préférences olfactives, diffusent les huiles en amont des soins invasifs, et observent des effets parfois bluffants : tensions apaisées, anxiété diminuée, bleus résorbés plus vite.
Mais attention, pas question de s’improviser herboriste : l’usage est strictement encadré par des médecins. Certaines huiles peuvent être toxiques ou interagir dangereusement avec des traitements comme les anticoagulants.
Grâce à une récente dotation, l’hôpital va encore plus loin : deux soignants seront formés à l’aromathérapie clinique et une étude va mesurer scientifiquement l’impact des huiles sur les hématomes post-dialyse.
Des patients sceptiques au départ découvrent ainsi les bienfaits inattendus de ces extraits naturels et repartent convaincus. Une médecine douce, intégrée à la médecine dure. Peut-être un avant-goût de l’hôpital de demain.
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