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Les journalistes informent, mais qui les protège ? Sous pression constante, confrontés à l’urgence et à l’hostilité, de plus en plus de journalistes s’effondrent. Une étude révèle que 60 % souffrent d’anxiété, 20 % de dépression. La moitié a envisagé de tout quitter. Mais des solutions existent.
Créer du lien pour tenir
Parler avec des collègues en confiance, dans un groupe fermé ou via un réseau de soutien, peut tout changer. La pair-aidance brise l’isolement et aide à repérer les signaux d’alerte.
Méditer pour se protéger
La pleine conscience réduit le stress, augmente la concentration et améliore la résilience. Quelques minutes par jour suffisent à retrouver de l’ancrage et éviter l’épuisement.
Déconnecter pour mieux durer
Fixer des horaires, couper les notifications, prévenir ses collègues de ses temps off : poser des limites claires est un acte de survie dans ce métier sans pause.
Demander de l’aide sans attendre
Consulter un thérapeute, même sans être au fond du trou, peut éviter le burn-out. Des dispositifs existent pour les pros des médias, souvent gratuits ou à prix réduit.
Prendre soin de soi, c’est aussi protéger sa vocation. Ralentir, souffler, se faire aider : autant d’actes nécessaires pour continuer à faire un métier essentiel… sans y laisser sa santé.
