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Ils sauvent des vies au quotidien, mais qui prend soin d’eux ? Derrière l’uniforme, les pompiers français vivent un enfer invisible : le stress post-traumatique.
Guillaume, 48 ans, ancien sapeur-pompier, ne dort presque plus. Réveillé jusqu’à vingt fois par nuit, il est hanté par les images de ses interventions passées : "C’est comme si je m’étais cassé la tête", confie-t-il. Un témoignage bouleversant diffusé dans un reportage du 20H de TF1.
Son basculement remonte à une intervention périlleuse, l’une de trop. Ce jour-là, il traverse un bâtiment en flammes pour sauver ses collègues. Il en sort vivant, mais marqué à vie. "Chaque mission, c’était un morceau de moi que je laissais derrière."
Et Guillaume n’est pas un cas isolé. En France, un pompier sur trois souffrirait de stress post-traumatique. Avec des interventions toujours plus nombreuses, mais des effectifs qui stagnent, la pression explose. "Les pompiers n’en peuvent plus", alerte Michäel Pacanowski, adjudant-chef et président du syndicat SPASDIS-CFTC.
Depuis 2017, 273 suicides ou tentatives ont été recensés. Le mal-être est profond, souvent tu, car dans cette profession, se montrer vulnérable, c’est encore tabou. "On est censé être les sauveurs, pas les victimes", résume un sociologue du CNRS.
Mais les lignes bougent. Des formations de prévention sont mises en place, des cellules médico-psychologiques se développent partout en France. Objectif : briser le silence, reconnaître la détresse et offrir enfin un soutien à ceux qui, chaque jour, nous protègent.
Un appel à regarder enfin les pompiers autrement : comme des humains qui, parfois, s'effondrent en silence.
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