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Angoisse et bouffées de chaleur : une réaction normale, pas un danger

Angoisse et bouffées de chaleur : une réaction normale, pas un danger

Publié le June 10, 2025

L’angoisse et les bouffées de chaleur vont souvent de pair, mais quand ça nous tombe dessus, on ne fait pas forcément le lien. Une montée soudaine de chaleur, le cœur qui s’emballe, le front en sueur et une question qui revient en boucle : “Qu’est-ce qui m’arrive ?”

Ce genre d’épisode est plus courant qu’on ne l’imagine, et pourtant, il reste très mal compris. On pense à un problème de santé, à une crise hormonale, à tout sauf à une réaction de stress. Résultat : on s’inquiète encore plus, et ça ne fait qu’aggraver les choses.

Dans cet article, on va démystifier ce phénomène pour t’aider à y voir clair, à déculpabiliser et surtout à reprendre un peu de pouvoir là-dessus. Parce que non, tu n’es pas seul. Et non, ce n’est pas si grave.

Quand l’angoisse fait monter la température

Tu es assis tranquille, et tout à coup, sans prévenir, une chaleur étrange t’envahit. Le visage qui rougit, les tempes qui suintent, le cœur qui cogne un peu plus fort… Comme si ton corps s’emballait. Tu regardes autour de toi, il ne fait pas particulièrement chaud. Alors pourquoi cette impression de bouffée de chaleur ?

Ce genre de sensation est plus fréquent qu’on ne le pense quand on souffre d’angoisse. Le problème, c’est que ça peut être très impressionnant. On se demande si on fait un malaise, si c’est un signe d’alerte grave, ou pire… si on perd le contrôle de son corps.

Mais non, tu ne deviens pas fou. Et non, tu n’es pas le seul à vivre ça. Ces bouffées de chaleur liées à l’angoisse ont une explication, et surtout, elles ne sont pas dangereuses. Encore faut-il comprendre ce qui se passe pour arrêter de paniquer à chaque montée.

Un phénomène plus fréquent qu’on ne croit

Il faut savoir que le stress et l’anxiété activent une partie bien précise de notre système nerveux, appelée le système sympathique. C’est lui qui déclenche la fameuse réaction de "combat ou fuite" : montée de l’adrénaline, cœur qui s’accélère, transpiration et donc, chaleur corporelle en hausse.

C’est un mécanisme totalement normal, hérité de nos ancêtres pour faire face au danger. Le problème aujourd’hui, c’est qu’on n’a pas besoin de fuir un tigre pour déclencher la même réaction : une réunion stressante, une mauvaise nouvelle ou une simple pensée anxieuse peuvent suffire à lancer la machine.

Résultat : le corps monte en température comme s’il se préparait à courir un marathon… alors qu’on est juste sur son canapé. Ce décalage entre ce qu’on vit réellement et ce que ressent le corps peut être déstabilisant. Mais il est parfaitement logique. Et surtout, temporaire.

Pourquoi ça peut devenir un cercle vicieux ? 

Le souci, c’est que ces sensations corporelles ; chaleur soudaine, sueurs, rougeurs ; peuvent devenir elles-mêmes une source d’angoisse. On sent la montée, on se focalise dessus, on s’inquiète et la température grimpe encore. Le cerveau interprète cette alerte comme un danger, alors il envoie encore plus d’adrénaline. Et ça continue.

Ce qu’on appelle en psychologie un cercle vicieux : la peur de la sensation crée la sensation, qui renforce la peur. Et plus on essaie de "se calmer vite", plus on se met la pression, et plus ça empire. Un peu comme si on essayait d’éteindre un feu, avec un sèche-cheveux.

La bonne nouvelle, c’est que ce cercle n’a rien de permanent. Ce n’est pas une maladie, ni un bug dans ton corps. C’est un reflexe naturel mal calibré, souvent lié à une hypersensibilité au stress. Et une fois qu’on comprend ça, on peut commencer à en sortir.

Comment calmer les choses sur le moment ? 

Quand une bouffée de chaleur liée à l’angoisse arrive, le premier réflexe, c’est de revenir dans le corps. Ça peut sembler contre-intuitif, mais plus on fuit la sensation, plus elle s’impose. Alors on respire. Lentement. On pose une main sur son ventre pour sentir le souffle s’installer.

Boire un peu d’eau fraîche peut aussi aider à faire redescendre la température interne, et symboliquement, à “faire baisser la pression”. On peut aussi passer les poignets sous l’eau froide, ou s’installer près d’une fenêtre. Mais surtout, on évite de paniquer à l’idée de transpirer.

Un autre outil simple mais efficace : un objet anti-stress à manipuler. Le contact physique, le mouvement des mains, permettent de rediriger l’attention hors de la tête. Une balle à presser, un galet sensoriel ou même un petit coussin lesté dans la poche, ça peut suffire à casser la boucle mentale.

Enfin, on peut se répéter doucement une phrase du type : “C’est juste une montée. Mon corps réagit. Ça va passer.” Parce que c’est exactement ce qui se passe. Et plus on l’accepte, plus ça passe vite.

Reprendre confiance dans son corps, petit à petit

Quand les bouffées de chaleur se répètent, on finit par douter de son propre corps. On redoute les prochaines montées, on anticipe les situations à risque (transport, réunion, file d’attente…) et parfois, on évite. Mais plus on évite, plus le stress gagne du terrain.

La clé, c’est d’y aller par étapes. Pas besoin de se forcer à “affronter” d’un coup. On commence par recréer des sensations de sécurité : marcher à l’air libre, écouter une musique apaisante, prendre une douche tiède, faire quelques étirements. Petit à petit, le corps réapprend qu’il n’est pas en danger.

Certaines routines peuvent aussi aider à réguler le système nerveux sur le long terme : respiration cohérente, relaxation guidée, méditation, sommeil réparateur, ou simplement savoir dire stop quand c’est trop. Et si l’angoisse prend trop de place au quotidien, en parler à un professionnel peut vraiment faire la différence.

Le plus important à retenir ? Ce n’est pas toi qui es “trop sensible”, c’est ton système nerveux qui a besoin qu’on l’écoute. Et ça, ça se travaille, tout en douceur.

Vous n’êtes pas seul, et ce n’est pas si grave

Les bouffées de chaleur dues à l’angoisse peuvent être déroutantes, surtout quand on ne sait pas d’où elles viennent. Mais une fois qu’on comprend le mécanisme, la peur s’apaise. On cesse de les voir comme un signal d’alerte, et on les reconnaît pour ce qu’elles sont : un excès d’énergie, pas un danger.

Rassure-toi : tu n’es pas seul à vivre ça, et surtout, tu n’es pas démuni. Il existe des solutions simples pour mieux gérer ces montées, retrouver ton calme, et faire la paix avec ton corps.

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