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Vous vous sentez plus irritable, fatigué, incapable de vous concentrer depuis que la chaleur s'est installée ? Ce n'est pas qu'une impression : la canicule bouleverse aussi notre santé mentale. Et ses effets sont bien plus profonds qu'on ne le pense.
Derrière le soleil éclatant et les promesses de vitamine D, les fortes chaleurs imposent à notre organisme une charge invisible. La psychologue Claire Petin rappelle que « la régulation thermique mobilise plusieurs systèmes du corps pour maintenir une température interne stable ». Résultat : cette dépense énergétique pèse sur d'autres fonctions essentielles, notamment cognitives et émotionnelles.
Quand il fait chaud, notre cerveau ralentit. L’attention diminue, la pensée devient plus floue, la tolérance à la frustration s’effondre. Les émotions débordent plus vite : on devient irritable, parfois agressif, souvent à fleur de peau. Le sommeil, lui aussi, se dérègle, aggravant encore l’épuisement mental.
La chaleur prolongée agit jusque dans notre chimie cérébrale. Elle influence le niveau de certains neurotransmetteurs comme la dopamine et la sérotonine, essentiels à la régulation de l’humeur et du stress. En déséquilibre, ils favorisent une baisse de moral, voire une dépression temporaire ou une aggravation des troubles existants.
Des recherches menées par l’Imperial College de Londres ont révélé une hausse significative des admissions à l’hôpital pour troubles psychiques lors des périodes de forte chaleur. Les épisodes caniculaires coïncident aussi avec une augmentation des suicides. Le lien est si fort que les scientifiques alertent : le changement climatique pourrait aggraver durablement les troubles mentaux à l’échelle mondiale.
Contrairement aux idées reçues, les effets de la chaleur sur la santé mentale ne concernent pas uniquement les personnes âgées ou atteintes de troubles psychiatriques. Toute la population est concernée. Le stress thermique agit sur chacun d’entre nous, quel que soit notre âge ou notre condition. Sensibiliser et s’adapter devient une urgence collective.
Prendre conscience de ces mécanismes est un premier pas. Ensuite, il faut s’autoriser à ralentir. Rechercher des espaces frais, dormir davantage, limiter les sources de stress, rester hydraté, éviter les conflits inutiles… sont autant de réflexes simples pour aider notre cerveau à traverser la tempête silencieuse des fortes chaleurs. Et si le vrai danger de la canicule n’était pas celui qu’on croit ?
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