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On pensait que le stress nous fatiguait, mais il pourrait en réalité nous tuer à petit feu. Une vaste revue scientifique menée par des cardiologues de la Shanghai Jiao Tong University tire la sonnette d’alarme : le stress chronique ne se contente pas d’épuiser le moral, il accélère aussi les mécanismes qui mènent tout droit à la crise cardiaque.
Selon cette étude publiée dans la revue General Psychiatry, le stress mental est aujourd’hui un facteur de risque cardiovasculaire aussi important que le tabac ou le cholestérol.
Le corps sous stress réagit comme s’il était constamment en danger. Résultat : une inflammation généralisée, invisible mais redoutable. C’est ce processus qui :
Autrement dit, le stress n’est pas seulement « dans la tête » : il abîme aussi le cœur, au sens propre.
Chez les personnes atteintes de coronaropathie, l’impact du stress est encore plus dramatique. L’étude révèle que l’ischémie myocardique (manque d’oxygène au cœur provoqué par le stress) double le risque d’événement cardiaque grave ou de décès.
Mais il y a une bonne nouvelle : en ciblant l’inflammation, on peut réduire ces risques. Des essais récents avec des anti-inflammatoires comme la colchicine montrent déjà des résultats encourageants.
Le Dr Jinghong Chen, qui a dirigé la recherche, insiste : « Reconnaître le lien entre stress mental, inflammation et maladies cardiovasculaires est une étape cruciale pour mieux soigner les patients. »
En clair, il est urgent que le stress devienne un vrai critère dans les diagnostics cardiaques. Et que les médecins ne traitent plus seulement les chiffres, mais aussi ce que vit le patient.