Aucun produit dans le panier
Et si un seul gène pouvait influencer à la fois votre stress et votre mémoire ? C’est la découverte fascinante faite par des chercheurs français du CEA-Jacob. Leur étude, publiée dans la revue Brain, met en lumière le rôle clé d’un gène encore peu connu du grand public : DCLK3.
Pendant longtemps, ce gène n’était qu’un nom parmi tant d’autres liés à des troubles comme l’anxiété, la dépression ou même la schizophrénie. Mais jusqu’ici, on ignorait son vrai rôle. Grâce à des expériences poussées menées sur des souris, les scientifiques ont découvert que DCLK3 joue un rôle central dans la manière dont le cerveau s’adapte au stress et stocke les souvenirs.
Dès que les chercheurs désactivent ce gène chez les souris mâles dès la naissance, celles-ci deviennent nettement plus anxieuses face à des situations nouvelles, mais pas de manière définitive. Avec l’habitude, cette anxiété finit par disparaître.
Encore plus étonnant : quand le gène est désactivé à l’âge adulte, cette fois dans l’hippocampe (la zone clé de la mémoire), les souris deviennent incapables de retenir ce qu’elles ont appris. Elles n’oublient pas tout d’un coup, mais les souvenirs s’effacent bien plus vite que chez les autres.
Ce que cette étude révèle, c’est que DCLK3 n’est pas qu’un spectateur : il serait un véritable acteur dans l’équilibre émotionnel et la capacité à mémoriser.
Et cela pourrait bien ouvrir une nouvelle voie dans la recherche sur les maladies mentales, en particulier pour mieux comprendre pourquoi certaines personnes sont plus sensibles à l’anxiété chronique, ou développent des troubles cognitifs.
On le sait : les maladies mentales sont souvent le fruit d’un mélange complexe entre notre vécu, notre environnement et notre ADN. Grâce à cette découverte, les chercheurs espèrent désormais mieux cibler les traitements et peut-être, un jour, prévenir certains troubles avant même qu’ils ne s’installent.
À 30 ans, Lily pensait souffrir d’anxiété. Mais la vérité allait bouleverser sa vie. Originaire de...
Et si un seul gène pouvait influencer à la fois votre stress et votre mémoire...
Quand on n’en peut plus, que le stress déborde et que le burn-out guette, il...
Et si la solution à votre stress se trouvait dans votre intestin ? C’est la...