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À 30 ans, Lily pensait souffrir d’anxiété. Mais la vérité allait bouleverser sa vie. Originaire de Watford, en Angleterre, Lily Murphy est passée en quelques années de simples inquiétudes à un diagnostic de cancer de stade 4. Tout avait pourtant commencé par un grain de beauté anodin repéré à 23 ans, au retour d’un voyage à Bali.
À l’époque, les médecins l’avaient rassurée. Rien d’inquiétant selon eux. Mais quelques mois plus tard, le verdict tombe : il s’agit d’un mélanome, un cancer de la peau de stade 1B. L’alerte est vite prise au sérieux. Une biopsie et un suivi médical permettent de contenir la maladie. Lily pense alors avoir vaincu le cancer.
En 2023, de nouvelles douleurs apparaissent : dos, poitrine… Lily se rend aux urgences. On lui parle d’anxiété. Mais la jeune femme insiste pour creuser davantage. Et elle a bien fait : les analyses révèlent un cancer de stade 4. Une forme agressive du mélanome qui s’est propagée à d'autres parties de son corps.
Depuis, Lily a entamé un traitement lourd, qui commence enfin à montrer des signes d’efficacité. Mais elle ne s’arrête pas là.
Car Lily ne comprend que trop bien à quel point l’exposition artificielle peut être nocive. Elle confie n’avoir utilisé des bancs de bronzage que très rarement, moins d’une heure au total. Et pourtant, les conséquences sont bien réelles.
Elle milite désormais pour leur interdiction au Royaume-Uni, rappelant qu’une seule séance de six minutes sur un banc solaire peut tout changer. Sa pétition, lancée en mai 2025, a déjà récolté plus de 1 200 signatures.
"L’utilisation d’un banc solaire avant 35 ans augmente le risque de mélanome jusqu’à 75 %", peut-on lire dans son appel.
Lily transforme son combat personnel en message d’alerte pour sauver d’autres vies.
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