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Les journées de travail ne s’arrêtent plus. Entre mails, notifications et réunions en visio, les salariés vivent dans une connexion permanente. Résultat : des interruptions toutes les deux minutes, un flot incessant de messages, et une impression d’être aspirés par des journées « infinies ».
117 mails, 153 messages par jour
Selon une étude menée par Microsoft auprès de 31.000 employés, un salarié reçoit en moyenne 117 emails et 153 messages Teams chaque jour. Pire encore : 40 % consultent leurs mails avant 6 heures du matin, et près d’un tiers encore à 22 heures. Le travail déborde largement sur la vie privée.
Quand le stress devient une addiction
Troubles du sommeil, anxiété, difficultés de concentration… Les conséquences sont lourdes. En France, 65 % des salariés se disent dépendants aux écrans. Et pour beaucoup, cette hyperconnexion n’est plus un simple outil de travail, mais une véritable pratique addictive : besoin compulsif, usage chronique, perte de contrôle.
Les plus touchés ? Pas ceux qu’on croit
Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas les plus jeunes qui souffrent le plus de cette spirale. Les plus impactés seraient les 35-45 ans, pris entre responsabilités professionnelles et charge familiale, alors que les plus jeunes montrent davantage de recul.
Le droit à la déconnexion encore théorique
La loi française prévoit pourtant un droit à la déconnexion. Mais dans les faits, seules 16 % des entreprises prennent réellement des mesures. Résultat : deux tiers des cadres réclament une application concrète de ce droit pour protéger leur santé et leur vie privée.
L’hyperconnexion est devenue un piège invisible, banalisé et parfois même valorisé. Mais derrière cette façade de productivité se cache un vrai danger : celui de transformer le travail en dépendance.