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Des havres 100% féminins sans stress explosent en Chine

Des havres 100% féminins sans stress explosent en Chine

Publié le September 08, 2025

En Chine, un phénomène inédit prend de l’ampleur : des espaces exclusivement réservés aux femmes, loin du regard et des attentes masculines.

Des lieux pour souffler

À l’heure où la pression familiale et professionnelle s’intensifie, de plus en plus de Chinoises cherchent un refuge. Ces communautés féminines leur offrent détente, entraide et écoute. Ici, pas de jugements, mais la possibilité de parler librement de sexualité, de blessures intimes ou simplement de trouver des amies.

Un besoin d’indépendance

Grâce à un meilleur niveau d’études et une autonomie économique croissante, les femmes chinoises ont aujourd’hui davantage de choix. Yuan Xiaoqian, 29 ans, explique : « Ces lieux nous permettent d’échapper aux questions intrusives, notamment celles sur le mariage avant 30 ans, qui pèsent énormément. »

Des formules variées

Dans « L’Univers imaginaire de Keke », fondé par Chen Yani, 30 ans, les participantes paient environ 3,60 € par nuitée, puis 9,60 € à partir du quatrième jour. Dans le Zhejiang, Yang Yun, 46 ans, a lancé un club où l’adhésion unique coûte 480 €. Les membres peuvent venir à vie, chaque fois qu’elles en ressentent le besoin. « Si elle perd son emploi ou traverse une épreuve, elle sait qu’elle peut trouver de la chaleur ici », explique la fondatrice.

Une alternative au modèle classique

Face aux critiques affirmant que ces espaces nourriraient un antagonisme entre sexes, les fondatrices répondent qu’il s’agit d’un besoin social. "Comme les enfants ou les seniors, les femmes forment un groupe avec des trajectoires et des problèmes spécifiques", insiste Chen Yani.

Vieillir entre femmes ?

Au-delà du présent, certaines voient plus loin. Lilith Jiang, fondatrice à Pékin de la librairie-café non mixte « La moitié du ciel », imagine déjà des colocations 100% féminines à long terme. Une façon de répondre à la question récurrente : « Si tu ne te maries pas, qui prendra soin de toi en vieillissant ? »

Un modèle encore fragile économiquement, mais qui séduit déjà des centaines de femmes et pourrait bien dessiner une nouvelle manière de vivre en Chine.

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Ayoub Zero

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Plume plutôt posée qu’angoissée, s’intéresse à la pression et aux stress du quotidien quand elle pointe le bout du nez.
Il note un moment précis, lit la recherche liée, décortique chaque donnée utile.
Il teste ensuite : balle en liège, minuteur respiratoire, carnet de gratitude, objets simples, verdict approuvé.
Son credo : transformer la théorie en gestes concrets, rapidement applicables.
Textes courts, conseils pratico-pratiques, ton léger ; l’idée reste la même : montrer qu’alléger la tête peut tenir dans trois actions bien choisies.

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