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Les montres connectées promettent désormais d’analyser notre niveau de stress. Mais peut-on vraiment leur faire confiance ? Une récente étude relance le débat.
Des résultats jugés incohérents
Publiée dans le Journal of Psychopathology and Clinical Science et relayée par The Guardian, l’étude montre une quasi-absence de corrélation entre le stress ressenti par les utilisateurs et celui mesuré par leur bracelet connecté. « Basiquement nul », résume l’un des chercheurs.
Un malentendu sur la notion de stress
Faut-il en conclure que ces montres sont inutiles ? Pas exactement. En réalité, elles ne mesurent pas le stress psychologique, celui que l’on associe à l’anxiété ou à la tension mentale, mais le stress physiologique : augmentation de la fréquence cardiaque et baisse de la variabilité cardiaque (VFC).
Quand le corps réagit sans angoisse
Un détail important : cette réaction n’apparaît pas seulement en cas d’anxiété. Une fête, un fou rire ou même une séance de sport déclenchent les mêmes signaux physiologiques. La montre enregistre donc un « stress »… qui peut en réalité être positif.
Des limites techniques à garder en tête
Autre nuance : l’étude portait sur le Garmin Vivosmart 4, sorti en 2018. Ses capteurs, bien moins précis que ceux des modèles actuels, ne reflètent plus les standards du marché.
Une donnée à interpréter, pas une vérité absolue
Conclusion : les montres Garmin (et autres) n’identifient pas votre humeur intérieure, mais la réaction de votre corps. Un indicateur utile, à condition de savoir ce qu’il signifie et ce qu’il ne signifie pas.