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La santé mentale des jeunes est devenue un sujet brûlant. Avec la montée des troubles comme la dépression ou l’éco-anxiété, beaucoup espéraient que les programmes scolaires allaient enfin apporter des solutions concrètes. Mais les derniers rapports du ministère de l’Éducation britannique viennent jeter un froid.
Entre 2018 et 2024, plus de 20 000 élèves ont participé à trois programmes pilotes testés dans une centaine d’écoles : cours participatifs, formation des enseignants, séances de méditation et de relaxation. L’objectif ? Prévenir la détresse psychologique et encourager les jeunes à demander de l’aide.
Le verdict est tombé : aucun impact significatif sur la santé mentale des enfants. Pire, certaines interventions semblent même avoir aggravé le mal-être et l’insatisfaction personnelle. La pleine conscience et les techniques de relaxation n’ont pas tenu leurs promesses, quand bien même certaines initiatives ont légèrement amélioré la propension à chercher du soutien, surtout en primaire.
Résultat : le gouvernement britannique recommande de ne pas poursuivre ces programmes tant que des preuves solides de leur efficacité ne seront pas disponibles.
Derrière ces échecs se cache peut-être une erreur de fond. En responsabilisant uniquement les élèves et les enseignants, sans s’attaquer aux causes systémiques qui fragilisent la santé mentale (pression sociale, inégalités, environnement…), ces programmes risquent de produire l’effet inverse : faire naître un sentiment d’impuissance.
Une conclusion dérangeante : parler de santé mentale à l’école ne suffit pas. Encore faut-il le faire autrement, avec une approche plus globale et plus incarnée.