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Alors que les soirées devraient être synonymes de détente et de moments partagés en famille, elles se transforment pour beaucoup d’enfants en véritable prolongement de la journée d’école. De plus en plus de parents dénoncent des devoirs trop lourds, accusés de générer stress, fatigue et déséquilibre dans la vie des plus jeunes.
Un mouvement qui prend de l’ampleur
Des collectifs de parents se forment partout dans le pays. Leur revendication est claire : repenser les devoirs pour protéger le bien-être psychologique des enfants. Les devoirs devraient enrichir l’apprentissage, pas le transformer en fardeau
, explique Clara Martel, maman de deux enfants et figure active de ce mouvement.
Des témoignages qui interpellent
Clara raconte que sa fille de 8 ans passe parfois deux heures chaque soir sur ses cahiers, au point de se coucher tard et de perdre le goût du jeu. Une situation qui, selon elle, met en péril son équilibre et sa joie de vivre.
Les experts confirment l’alerte
Psychologues et éducateurs s’accordent : une surcharge de devoirs peut provoquer anxiété et baisse de motivation. Les enfants ont besoin de temps pour socialiser, se détendre et développer leur créativité
, rappelle un psychologue scolaire.
Quelles alternatives ?
Plutôt que de charger les cartables, certains proposent des pistes plus équilibrées :
- Ateliers éducatifs après l’école.
- Projets collaboratifs réalisés en classe.
- Outils numériques interactifs qui rendent l’apprentissage plus ludique.
Vers une réforme ?
Ce débat, qui prend de l’ampleur, a déjà atteint les sphères politiques. Des propositions sont à l’étude pour rééquilibrer le temps scolaire et personnel. Si elles aboutissent, elles pourraient transformer durablement la manière dont l’éducation est pensée en France.
Avec cette révolte silencieuse, une question se pose désormais à l’échelle nationale : l’avenir de l’école passera-t-il par la fin des devoirs à la maison ?