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Il ne s'agit pas d'un simple constat : la santé mentale des jeunes Français est au bord du gouffre, et les récentes tragédies le démontrent avec fracas. Le gouvernement proclame la santé mentale grande cause nationale de 2025, mais sur le terrain, les moyens manquent toujours cruellement.
Cette semaine, à Nogent (Haute-Marne), un adolescent de 14 ans a poignardé une surveillante de son collège. Le procureur de Chaumont souligne l’absence de trouble mental apparent, mais la gravité des faits relance le débat : comment détecter et agir suffisamment tôt ?
Ces statistiques témoignent d’une dégradation rapide et inquiétante.
Pour Bruno Falissard (SFPEADA), l’école est le lieu idéal pour repérer les premiers signaux d’alerte. Mais sans formation suffisante des enseignants et un renforcement massif de la médecine scolaire, les alertes restent lettre morte.
Le futur des jeunes générations se joue maintenant : adapter les moyens, responsabiliser les acteurs scolaires et sanitaires et transformer les annonces en actes pour éviter la prochaine tragédie.
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