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Ils sont brillants, curieux, en avance sur leur âge, mais sont-ils plus fragiles émotionnellement ? Depuis des années, l’image du « génie torturé » colle à la peau des enfants à haut potentiel intellectuel (HPI). On les imagine solitaires, angoissés, voire dépressifs. Et si cette vision était (en grande partie) fausse ? Une méta-analyse récente remet les pendules à l’heure et casse les clichés.
En analysant plus de 40 études, des chercheurs ont comparé le niveau d’anxiété et de dépression chez les enfants HPI et les autres. Surprise : dans la majorité des cas, les enfants à haut potentiel ne vont ni mieux ni moins bien que leurs camarades. Ils vont juste différemment. Certains types d’anxiété, comme la peur de l’échec, sont même moins fréquents chez eux.
Ce qui fait vraiment la différence, ce n’est pas l’intelligence. C’est le cadre dans lequel ces enfants évoluent. S’ils se sentent compris, stimulés, soutenus, leur bien-être est généralement bon. En revanche, s’ils s’ennuient en classe, s’ils sont isolés ou incompris, la détresse peut s’installer.
Attention, donc, à ne pas tout idéaliser : certains enfants HPI peuvent bel et bien souffrir d’anxiété ou de dépression. Cependant, ce n’est pas leur haut potentiel qui les rend vulnérables. Ce sont les décalages qu’ils vivent, avec les autres, avec les attentes, avec le système scolaire.
Ils n’ont pas besoin d’être surprotégés, mais reconnus pour ce qu’ils sont : des enfants, avec leurs forces, leurs fragilités et un potentiel immense. Comme pour tous les enfants, c’est l’écoute, l’adaptation et la bienveillance qui font la différence.
Les enfants à haut potentiel ne sont pas tous en souffrance psychologique. Leur santé mentale dépend beaucoup de la qualité de leur environnement. Il est temps de sortir des clichés et de mieux les accompagner, sans les enfermer dans une case.
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