Aucun produit dans le panier
Et si ce que vous ressentez n’était pas juste de l’anxiété relationnelle ? Sur Instagram, la psychologue Bérénice Lefebvre met les mots justes sur une confusion fréquente : celle entre l’anxiété relationnelle et le TOC du couple. Deux réalités proches en apparence, mais radicalement différentes dans leur fonctionnement.
Une spirale invisible mais dévastatrice
Le TOC du couple se manifeste par des pensées obsessionnelles autour de l’amour, un besoin incessant de certitudes, des compulsions (analyse mentale, comparaisons, demandes de réassurance) et un mal-être qui persiste, même après les discussions les plus rassurantes.
À l’inverse, l’anxiété relationnelle s’exprime de façon plus ponctuelle : une peur de l’abandon qui s’apaise avec la communication, des doutes, oui, mais qui ne tournent pas en boucle.
Le signe qui ne trompe pas
Selon la psychologue, si le doute revient systématiquement, malgré les preuves d’amour ou les paroles rassurantes de votre partenaire, il est probable que ce soit un TOC du couple. Et cette distinction est cruciale, car les solutions sont très différentes.
Que faire si vous vous reconnaissez ?
Pas de panique : des accompagnements efficaces existent.
Pour le TOC du couple, les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et l’exposition avec prévention de la réponse (EPR) sont les approches les plus recommandées. L’objectif ? Apprendre à tolérer l’incertitude et à désactiver les compulsions mentales.
Dans le cas de l’anxiété relationnelle, le travail se concentre sur l’attachement, la confiance en soi, et la capacité à exprimer ses besoins sans s’oublier.
Ce qu’il faut retenir
On peut aimer profondément et souffrir de doutes. Mais quand ces doutes deviennent envahissants, une aide professionnelle peut tout changer. N’attendez pas d’être à bout : poser les bonnes questions, c’est déjà commencer à se libérer.