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Vous pensiez que le retour du soleil allait vous rebooster ? Et pourtant… vous vous sentez irritable, épuisée, presque oppressée par cette énergie ambiante. Bienvenue dans l’anxiété printanière.
Chaque année, c’est le même scénario. Tandis que les fleurs éclosent et que les réseaux sociaux débordent de « vibes positives », une partie d’entre nous se sent à côté de la plaque. Un peu décalée. Comme si le monde avançait trop vite. Ce n’est pas juste dans votre tête : des experts psychiatres confirment qu’il existe bel et bien une forme d’anxiété liée au printemps.
Le coupable ? Le changement. Changement d’heure, de lumière, de température, de rythme. Ce sont des transitions brutales, surtout pour les personnes déjà sujettes à l’anxiété. Le psychiatre Terri Bacow le dit clairement : même un changement « positif » peut perturber. On se sent entraîné dans une saison qui exige de nous énergie, sociabilité, projets… alors qu’intérieurement, on n’est pas encore prêt.
Ajoutez à cela un rythme circadien chamboulé, une impression de « devoir être heureux », et parfois même la nostalgie du calme hivernal et vous obtenez un cocktail déstabilisant.
Que faire alors ?
- Anticiper, en se basant sur ce qu’on a ressenti les années précédentes.
- Reprendre doucement le rythme, sans se forcer : une balade quotidienne, des temps calmes, des moments choisis entre amis.
- Consulter un professionnel, si la gêne devient trop forte : un trouble affectif saisonnier peut aussi se manifester… au printemps.
Pas besoin de fuir la saison : il suffit de l’apprivoiser. Et surtout, ne culpabilisez pas de ne pas être « au top » dès les premiers rayons de soleil. Le printemps reviendra, et vous aussi.