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Et si le stress chronique à un certain âge augmentait drastiquement le risque de développer Alzheimer ? Une nouvelle étude américaine met en lumière un lien encore trop peu connu et particulièrement préoccupant pour les femmes ménopausées.
La maladie d’Alzheimer touche aujourd’hui 850 000 personnes en France. Elle évolue lentement, souvent en silence, jusqu’à provoquer des pertes de mémoire, des difficultés à s’orienter, et des troubles du quotidien. Mais ce qu’on sait moins, c’est que le stress chronique pourrait accélérer ce déclin, surtout chez les femmes à l’aube de la cinquantaine.
Des chercheurs du Texas ont suivi plus de 300 participants pendant 15 ans. Leur objectif : mesurer l’impact du cortisol (l’hormone du stress) sur le cerveau, en lien avec l’accumulation de protéines toxiques responsables de la maladie. Résultat glaçant : chez les femmes ménopausées, un taux élevé de cortisol serait corrélé à un risque accru d’Alzheimer.
Pourquoi ? Parce que les hormones sexuelles, comme les œstrogènes, jouent un rôle protecteur contre les effets neurotoxiques du stress. Et quand elles chutent à la ménopause, le cerveau devient plus vulnérable. Le stress, déjà nuisible, pourrait alors devenir un facteur déclencheur.
Face à cette découverte, les chercheurs appellent à repenser la prévention : mieux repérer le stress chronique, intégrer les différences hommes/femmes dans les bilans médicaux, et envisager des traitements ciblés à la ménopause.
Et vous, comment va votre stress ? Fatigue inexpliquée, sommeil chaotique, douleurs diffuses, humeur en montagnes russes… Ce sont peut-être des signaux d’alerte. Parlez-en à votre médecin : votre cerveau vous dira merci.