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Témoignages d’étudiants qui ont vécu la liste d’attente comme une véritable épreuve.
Tout l’été, ils ont rafraîchi la page de Parcoursup à l’aube, le cœur serré, en espérant voir s’afficher enfin la réponse tant attendue. Pour certains néobacheliers, l’été n’a pas été synonyme de vacances mais de suspense insoutenable.
L’attente interminable
Alors que certains candidats connaissaient leur avenir dès le mois de juin, d’autres sont restés bloqués sur leur vœu préféré, parfois premiers sur liste d’attente, sans que rien ne bouge.
J’ai passé mes vacances à espérer une place à La Rochelle, raconte Ange, finalement contraint d’accepter une formation à Angoulême et de chercher un logement en urgence.
L’espoir jusqu’au bout
Dix jours avant la rentrée, alors qu’il venait tout juste de trouver un appartement, Ange reçoit enfin une proposition pour son vœu rêvé. Trop tard : les loyers étaient devenus inabordables et le délai impossible à gérer. Il refuse, non sans regrets.
De son côté, Auguste a eu plus de chance. Resté tout l’été premier sur liste d’attente pour intégrer un IEP, il apprend son admission in extremis, le , à quelques jours seulement de la prérentrée.
On a tout organisé dans l’urgence : logement, inscription, déménagement…, raconte sa mère, soulagée mais encore marquée par des semaines d’angoisse.
Des familles sous pression
Chaque matin à 5h45, je regardais si quelque chose avait bougé, confie Marion, la mère d’Auguste.
D’autres, comme Victor, ont vécu un été entier gâché par l’attente, avant de se résigner à une autre voie. Heureusement, un an plus tard, il a pu rejoindre la formation qu’il convoitait depuis le début.
Leçon d’un été sous tension
Ces parcours rappellent combien Parcoursup peut transformer les vacances des étudiants en véritable course contre la montre. Entre espoirs, désillusions et rebondissements de dernière minute, une certitude demeure : rien n’est jamais totalement joué tant que la rentrée n’a pas commencé.
