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Ces kilos en plus, est-ce de la graisse ou de l’émotion ?

Ces kilos en plus, est-ce de la graisse ou de l’émotion ?

Publié le September 02, 2025

Vous avez déjà eu l’impression que vos kilos ne partaient pas, peu importe vos efforts ? Et si le problème n’était pas dans votre assiette, mais dans vos émotions ? Les « kilos émotionnels » sont bien réels, et ils concernent beaucoup plus de personnes qu’on ne le pense.

Quand manger devient une échappatoire

Face au stress, à la tristesse ou à la solitude, certains se réfugient dans la nourriture. Sans même s’en rendre compte, une pulsion prend le dessus : grignoter pour calmer une douleur invisible. Résultat : des kilos tenaces, qui reviennent encore et encore, malgré les régimes.

Le rôle de l’enfance et des souvenirs

Selon le psychiatre Stéphane Clerget, l’explication se trouve dans le cerveau. Les émotions et les souvenirs d’enfance influencent directement notre rapport à la nourriture. Un câlin, une récompense, un bonbon offert dans les moments difficiles… Tout cela façonne un lien entre émotion et alimentation. Une mécanique qui peut ressurgir à l’âge adulte et bloquer la perte de poids.

Pourquoi les régimes aggravent le problème ?

Mauvaise nouvelle : se priver ne sert à rien. Pire, cela renforce ces kilos émotionnels. Les régimes créent frustration et mauvaise perception de la faim. Le cercle vicieux est alors lancé : privation → craquage → culpabilité → reprise de poids.

Comment s’en libérer ?

Le Dr Clerget propose une approche radicalement différente :

  • Manger quand on a vraiment faim et non pour combler un vide.
  • Faire une liste d’activités alternatives pour détourner la pulsion alimentaire.
  • Nommer ses émotions négatives, même les plus anciennes, pour les apprivoiser.
  • Se tourner vers la thérapie pour démêler les racines du passé.
  • Bouger : sport, yoga, méditation, acupuncture ou shiatsu, autant d’outils pour apaiser corps et esprit.

En clair, la clé n’est pas dans l’assiette, mais dans la façon dont nous gérons nos émotions.

La phrase à retenir

« On est ce que l’on ressent », conclut le Dr Clerget. Et si apprendre à écouter ses émotions était le premier pas vers un corps plus léger ?

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Ayoub Zero

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Plume plutôt posée qu’angoissée, s’intéresse à la pression et aux stress du quotidien quand elle pointe le bout du nez.
Il note un moment précis, lit la recherche liée, décortique chaque donnée utile.
Il teste ensuite : balle en liège, minuteur respiratoire, carnet de gratitude, objets simples, verdict approuvé.
Son credo : transformer la théorie en gestes concrets, rapidement applicables.
Textes courts, conseils pratico-pratiques, ton léger ; l’idée reste la même : montrer qu’alléger la tête peut tenir dans trois actions bien choisies.

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