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Travail sous-pression  le cri des métiers du soin

Travail sous-pression le cri des métiers du soin

Publié le August 06, 2025

Elles sont infirmières, éducatrices, aides-soignantes, psychologues ou encore travailleuses sociales. Elles tiennent à bout de bras notre système de soins et d’accompagnement, mais à quel prix ? Une récente étude de la DREES lève le voile sur la réalité brute de leurs conditions de travail. Et ce que l’on découvre est alarmant : fatigue physique, surcharge mentale, détresse émotionnelle… Ces femmes, majoritaires dans ces métiers, sont à bout.

Des journées sous pression, des corps épuisés

L’enquête révèle des chiffres glaçants. 64 % des professionnelles de santé subissent des gestes douloureux ou fatigants au quotidien. Pour les professionnelles du social, c’est 57 %. Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Rester debout des heures, courir d’un patient à l’autre, porter, soutenir, consoler… Le tout, souvent sans pause réelle.

Mais le plus insidieux reste peut-être la charge mentale. Chez les soignantes, près d’une sur deux travaille constamment sous pression. Deux sur trois disent penser à trop de choses à la fois. Et dans ce tumulte, les émotions prennent le dessus : 48 % des professionnelles de santé déclarent être bouleversées tous les jours par ce qu’elles vivent. Ce chiffre tombe à 39 % chez les professionnelles du social, ce qui reste largement au-dessus de la moyenne nationale.

Respectées ? Pas vraiment. Usées ? Clairement

Malgré leur engagement, seules la moitié des professionnelles de santé estiment recevoir le respect et l’estime qu’elles méritent. Un chiffre en dessous de la moyenne des salariés français. Du côté du social, le ressenti est un peu plus favorable… mais il cache un autre malaise : 23 % envisagent de changer de métier, souvent pour préserver leur santé.

Car c’est bien là que le bât blesse. Derrière la vocation, l’épuisement gagne du terrain. Une sur trois dans le social, et quatre sur dix dans la santé, pensent à changer de voie… non pas pour évoluer, mais pour survivre.

Et maintenant ?

Ces données posent une question brutale mais nécessaire : peut-on encore continuer à fermer les yeux ? Ces femmes ; car ce sont majoritairement elles ; qui prennent soin de nos enfants, de nos parents, de nous, méritent mieux qu’un merci. Elles ont besoin de reconnaissance concrète, de meilleures conditions, de répit. Car si elles tombent, c’est tout un pan de notre société qui vacille.

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Ayoub Zero

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Plume plutôt posée qu’angoissée, s’intéresse à la pression et aux stress du quotidien quand elle pointe le bout du nez.
Il note un moment précis, lit la recherche liée, décortique chaque donnée utile.
Il teste ensuite : balle en liège, minuteur respiratoire, carnet de gratitude, objets simples, verdict approuvé.
Son credo : transformer la théorie en gestes concrets, rapidement applicables.
Textes courts, conseils pratico-pratiques, ton léger ; l’idée reste la même : montrer qu’alléger la tête peut tenir dans trois actions bien choisies.

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