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L’ashwagandha est partout. Réseaux sociaux, boutiques bien-être, vidéos d’influenceurs… Cette plante, pourtant utilisée depuis des milliers d’années dans la médecine ayurvédique, est devenue en quelques mois l’une des stars du rayon compléments alimentaires. Ses promesses ? Réduire le stress, apaiser l’anxiété, améliorer le sommeil et même booster l’énergie. Mais derrière l’engouement, faut-il y voir un allié précieux ou un simple effet de mode qui peut cacher des dangers ?
Pourquoi tout le monde en parle ?
Traditionnellement appelée Withania somnifera, l’ashwagandha est considérée comme un adaptogène : une plante qui aide le corps à mieux s’adapter au stress et à retrouver son équilibre. Les études, encore limitées, montrent des résultats encourageants : baisse du niveau d’anxiété, amélioration du sommeil et meilleure concentration. Des bénéfices confirmés par plusieurs petites études, menées en Inde et aux États-Unis, qui rapportent un soulagement notable chez les participants.
Les coulisses de ses bienfaits
Ce qui rend l’ashwagandha si intéressante, ce sont ses composés actifs, notamment les withanolides. Ils possèdent des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, susceptibles d’agir directement sur les mécanismes du stress. Selon les chercheurs, les extraits concentrés en withanolides seraient les plus efficaces, notamment pour réguler la réponse du corps face aux agents stressants.
Un coup de pouce, pas un miracle
Malgré l’enthousiasme, les experts restent prudents : l’ashwagandha n’agit pas de la même façon sur tout le monde et ne remplace pas un traitement médical ou une bonne hygiène de vie. Elle doit s’inscrire dans un plan global incluant alimentation équilibrée, sommeil de qualité et gestion active du stress.
Les risques à ne pas ignorer
Si la plante semble sûre à court terme, elle n’est pas adaptée à tout le monde. Femmes enceintes, personnes atteintes de troubles thyroïdiens, hépatiques ou cardiaques… certaines populations doivent l’éviter. Des cas rares de problèmes hépatiques ont été signalés, et certains pays, comme le Danemark, ont choisi de l’interdire par précaution.
En France, elle reste autorisée, mais l’ANSES recommande la vigilance et conseille un avis médical avant de commencer une cure, surtout si l’on prend déjà des médicaments ou si l’on souffre d’une pathologie.
Faut-il l’adopter ?
L’ashwagandha pourrait être un atout pour mieux gérer le stress, à condition de l’utiliser avec discernement et sous suivi médical. Son efficacité semble réelle pour certaines personnes, mais ce n’est pas une pilule miracle. Comme souvent en santé naturelle, la clé réside dans l’équilibre et la prudence.