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Le soir, un verre pour décompresser. Le matin, une boule au ventre, le cœur qui s’emballe, un souffle court. Et si ce n’était pas juste la fatigue ou le stress quotidien, mais ce que vous avez bu la veille ? Certaines boissons, même banales, peuvent secrètement dérégler votre système nerveux et aggraver votre anxiété.
Ce mot-valise, né de la contraction entre « hangover » (gueule de bois) et « anxiety » (anxiété), décrit un mal de plus en plus reconnu. Il ne s’agit pas d’une simple déprime post-soirée. Pour certains, le lendemain est un véritable ouragan d'angoisse : palpitations, oppression thoracique, pensées sombres.
Une enquête britannique révèle que 12 % des adultes ressentent de l’anxiété après avoir bu, et 15 % plongent dans une véritable torpeur morale. Une autre étude va plus loin : un adulte sur cinq présenterait des symptômes anxieux après avoir consommé de l’alcool.
Pendant que vous trinquez, l’alcool booste la sérotonine et la dopamine, deux hormones du bien-être. Euphorie, lâcher-prise, tout semble plus facile. Mais quelques heures plus tard, chute libre : ces messagers chimiques s'effondrent, laissant place à un vide brutal, une fragilité émotionnelle accrue.
En plus, l’alcool détraque le duo GABA/glutamate ; l’un apaise, l’autre excite. Quand le GABA baisse et que le glutamate reprend le dessus, c’est la panique : accélération cardiaque, nervosité, sentiment de perte de contrôle.
Toutes les boissons ne se valent pas. Certaines sont particulièrement anxiogènes :
Paradoxalement, la bière, moins forte en alcool et moins sucrée, perturberait moins l’organisme à condition de rester modéré. Boire lentement, éviter l’alcool à jeun, et alterner avec de l’eau peuvent aider à limiter la casse.
Ce n’est pas tant de culpabiliser que de comprendre ce que notre corps tente de nous dire. Et parfois, dire non à un verre, c’est dire oui à une nuit paisible et un matin sans tempête.