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On les caresse, on les promène… et ils soignent. Les animaux, bien plus que de simples compagnons, peuvent réellement améliorer notre santé physique et mentale. C’est le principe de la zoothérapie, une approche qui, au-delà du réconfort, s’appuie sur des objectifs thérapeutiques précis.
Au Québec et aux États-Unis, cette pratique existe depuis plusieurs décennies. Elle consiste à travailler avec des animaux spécifiquement formés, encadrés par des professionnels de santé qualifiés. Objectif : agir sur des troubles variés comme le stress, l’anxiété, la dépression, les douleurs chroniques ou même certaines difficultés d’apprentissage.
Chien, lapin, alpaga, cheval miniature… Chaque espèce est choisie en fonction du patient et de ses besoins. Pour un burn-out, par exemple, un lapin affectueux peut aider à recréer du lien et à redonner confiance. Avec les enfants, un chien peut devenir un allié ludique pour travailler le langage ou la motricité.
Des milliers d’études confirment les bienfaits de la zoothérapie. Cinq minutes de contact suffisent pour faire baisser la pression artérielle, ralentir le rythme cardiaque et stimuler la production d’endorphines. Chez les personnes atteintes d’Alzheimer, un animal peut apaiser les troubles du comportement en ravivant la mémoire émotionnelle.
Importée il y a 20 ans, la discipline gagne du terrain. Des formations spécialisées permettent désormais aux professionnels de santé d’intégrer cette approche dans leur pratique. En libéral, une séance coûte en moyenne 70 €, non remboursés, mais les résultats observés encouragent de plus en plus de patients à franchir le pas.
La zoothérapie n’est pas juste une caresse qui réconforte. C’est un véritable outil thérapeutique, capable de soulager et parfois de transformer des vies. Et la science le confirme : nos amis à poils, plumes ou écailles ont un pouvoir de guérison que l’on commence à peine à mesurer.