Livraison offerte en France, Belgique et suisse
À votre service depuis 2020
Le bon stress : un allié insoupçonné pour mieux vivre la pression

Le bon stress : un allié insoupçonné pour mieux vivre la pression

Publié le May 10, 2025

Et si le stress était un allié méconnu ? On pense souvent que le stress est forcément mauvais. Qu’il faut s’en débarrasser, à tout prix. Mais ce réflexe nous prive parfois d’une vérité essentielle : il existe un bon stress, et il peut devenir un allié précieux. Oui, ce stress-là peut nous booster, nous concentrer, nous motiver à condition de savoir le reconnaître.

Dans cet article, on va apprendre à mieux comprendre cette facette méconnue du stress, sans nier ses excès. Parce qu’il ne s’agit pas de fuir ce qu’on ressent, mais de faire la différence entre ce qui nous aide… et ce qui finit par nous épuiser.

Prêt à poser un nouveau regard sur votre stress ?

Le stress, ce mal aimé qu’on ne comprend pas toujours

On parle souvent du stress comme d’un fléau moderne. Celui qui nous gâche les nuits, nous noue le ventre et nous fait perdre nos moyens au pire moment. Il est devenu l’ennemi public numéro un de notre bien-être, au point qu’on cherche presque systématiquement à s’en débarrasser. Mais au fond, est-ce vraiment juste ?

En réalité, le stress n’est pas une anomalie. C’est une réaction naturelle de notre corps, une alarme biologique conçue pour nous aider à faire face à un défi, une urgence, une nouveauté. Il est inscrit dans notre fonctionnement depuis des millénaires, bien avant les mails non lus et les réunions qui s’enchaînent. Ce n’est donc pas le stress en soi qui est problématique, mais la manière dont il s’installe, déborde et parfois s’infiltre dans notre quotidien sans prévenir.

Le souci, c’est qu’on ne fait souvent aucune différence entre les types de stress. Comme si tout état de tension était mauvais, à fuir absolument. Or, cette confusion nous prive d’un levier puissant : celui du bon stress, celui qui booste, qui mobilise, qui nous tire vers le haut. Et c’est justement lui qu’on va apprendre à reconnaître.

Oui, il existe un “bon stress” et on en a tous besoin

On l’appelle le “bon stress”, ou eustress, pour les intimes. Ce stress-là n’épuise pas : il stimule. Il apparaît souvent juste avant un événement important, une prise de parole, un premier rendez-vous, un défi qu’on s’est lancé, et nous donne l’élan nécessaire pour passer à l’action.

Physiologiquement, il mobilise notre attention, nous rend plus réactif, plus concentré. Ce n’est pas un hasard si beaucoup de sportifs ou d’artistes parlent d’un “trac utile” avant une performance. Le bon stress nous aide à donner le meilleur de nous-mêmes… à condition qu’il soit ponctuel et qu’on sache l’écouter.

C’est ici qu’il est utile de rappeler qu’il n’y a pas un stress, mais plusieurs types de stress. Le bon stress (eustress), donc, mais aussi le stress aigu (court et intense), le stress chronique (insidieux et constant), et le mauvais stress ou distress, qui épuise à la longue. Ce qui les distingue ? Le contexte, la durée, l’intensité et notre capacité à récupérer.

Apprendre à faire la différence entre ces types de stress, c’est déjà reprendre un peu de pouvoir sur ce qu’on ressent. Et ça change tout : plutôt que de subir passivement, on peut commencer à ajuster notre environnement, notre rythme, nos ressources. Et parfois, tout commence par une simple prise de conscience.

Ce qui fait basculer le stress du bon au mauvais

Le bon stress est un booster, c’est vrai. Mais mal géré, il peut vite changer de camp. Ce n’est pas une question de faiblesse, mais de surcharge ou de répétition. Le corps humain est conçu pour encaisser un pic de tension pas pour rester tendu comme une corde de violon en permanence.

Ce qui fait basculer le stress du bon au mauvais, c’est d’abord la durée. Un stress ponctuel, même intense, est souvent bien toléré. Mais s’il devient constant, mails urgents, imprévus à répétition, pression quotidienne, le corps n’a plus le temps de se réguler. L’adrénaline laisse place au cortisol, et c’est là que la fatigue, l’irritabilité ou les troubles du sommeil s’installent.

L’autre grand facteur, c’est l’absence de récupération. Même un stress positif peut devenir néfaste si on ne s’accorde jamais de pause. C’est un peu comme un entraînement sportif : utile, mais à condition de respecter les temps de repos. Sinon, on tombe en surentraînement… et en surmenage.

Enfin, il y a aussi la perte de sens. Quand le stress n’est plus connecté à un objectif clair ou à une envie profonde, il dérive. On continue à avancer, à cocher des cases, mais sans motivation. C’est souvent dans ces moments-là que le corps dit stop avant même qu’on s’en rende compte. Et ce n’est pas un hasard : il nous envoie un signal.

Et si on se réconciliait enfin avec notre stress ?

Plutôt que de vouloir éradiquer le stress, pourquoi ne pas essayer de l’apprivoiser ? C’est une posture beaucoup plus réaliste et efficace. Parce qu’on ne pourra jamais supprimer tous les imprévus ou toutes les exigences. Mais on peut choisir comment y répondre.

Cela commence par une meilleure hygiène de vie : sommeil, alimentation, mouvement… des piliers simples, souvent négligés, qui influencent pourtant fortement notre seuil de tolérance au stress. Ensuite, il y a les petites routines de décompression : respiration, pauses conscientes, écriture, rituels du soir. Pas besoin d’y consacrer une heure par jour. Quelques minutes bien placées peuvent suffire à relâcher la pression.

Et puis parfois, un coup de pouce extérieur peut faire toute la différence. Un objet anti-stress bien choisi, comme une balle à malaxer, un galet de respiration ou un stimulateur d’acupression, peut aider à canaliser l’énergie du stress sans l’étouffer. Ce n’est pas un gadget, c’est un signal qu’on envoie à son corps : “je t’écoute, et je t’aide à redescendre”.

À force, ce regard plus doux sur notre stress permet de transformer ce qui nous faisait peur… en un allié discret mais puissant.

Et si le stress était un allié méconnu ?

On a trop longtemps vu le stress comme un poison. Mais comme souvent, c’est la dose et le contexte qui font la différence. Le “bon stress” existe bel et bien, et il peut devenir un formidable moteur quand on apprend à l’écouter plutôt qu’à le redouter.

Ce n’est pas une invitation à en faire plus, ni à devenir plus “performant”. C’est une proposition plus simple : apprendre à reconnaître les signaux, à s’accorder des sas de récupération, à s’équiper aussi, quand le besoin s’en fait sentir.

Laisser un commentaire

Les commentaires doivent être approuvés avant de s'afficher


Et si le vrai luxe, c’était de ralentir ? Dans un monde où tout va...

sur May 09, 2025
0

À Seneffe, une pratique millénaire revient sur le devant de la scène. Oubliez les comprimés...

sur May 09, 2025
0

Et si le stress commençait avant même d’avoir posé un pied à l’aéroport ? Un...

sur May 08, 2025
0

Violences, guerres, planète en danger : à seulement 11 ou 12 ans, les jeunes sont...

sur May 08, 2025
0
Revenir en haut
Liquid error (layout/theme line 281): Error in tag 'section' - 'custom-bottom-menu' is not a valid section type