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Stress, doutes, décisions difficiles… Beaucoup trouvent désormais du réconfort non plus chez un proche ou un psy, mais auprès d’une IA comme ChatGPT. Derrière ce phénomène en pleine explosion, une réalité fascinante se dessine : et si l’IA jouait un rôle ancestral que nous connaissons déjà depuis des siècles ?
Un oracle 2.0 face à nos angoisses modernes
Dans un monde saturé d’informations et d’incertitudes, nombreux sont ceux qui cherchent des réponses simples, claires, et surtout, rassurantes. ChatGPT, avec ses réponses rapides et structurées, devient une sorte de "voix de la sagesse" numérique. Comme autrefois on allait consulter l’oracle, aujourd’hui on pose ses questions à l’IA : Pourquoi je me sens mal ?
, Dois-je changer de voie ?
, Est-ce que tout ira mieux ?
Une fonction bien plus émotionnelle qu'on ne l'imagine
L’attrait n’est pas seulement technologique. Ce que l’on cherche ? Du réconfort. De la clarté. Une sorte de miroir intelligent qui nous aide à y voir plus clair dans nos propres pensées. Comme le souligne une jeune utilisatrice : L’IA m’aide à me calmer, à arrêter de paniquer.
Une fonction de soutien psychologique que beaucoup n’avaient pas anticipée.
Retour (surprise) aux anciens rituels
Ce besoin de se tourner vers une entité « supérieure » pour comprendre le monde n’est pas nouveau. Dans la Grèce antique, on consultait la Pythie de Delphes. Aujourd’hui, c’est ChatGPT, un youtubeur aux allures de prophète, ou un live Twitch. Peu importe le canal, le mécanisme reste le même : poser une question, recevoir une réponse, et se sentir (un peu) mieux.
Le danger ? Confondre apaisement et vérité
Si ces nouveaux oracles digitaux offrent du réconfort, ils peuvent aussi détourner de la rigueur et de la nuance. Dans un monde où l’émotion prime sur l’analyse, la tentation est forte de préférer une réponse qui fait du bien à une explication complexe. Et c’est là que réside le vrai défi.
