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Je suis trop nerveuse, comment me calmer efficacement ?

Je suis trop nerveuse, comment me calmer efficacement ?

Publié le September 04, 2025

Se sentir nerveuse, agitée ou survoltée sans raison apparente peut être extrêmement déstabilisant. Cœur qui bat vite, pensées qui s’emballent, gestes incontrôlés : la nervosité n’est pas qu’un simple état d’humeur passager. Elle reflète souvent une réaction naturelle du corps face au stress, mais lorsqu’elle s’installe ou devient trop fréquente, elle perturbe la vie quotidienne. Dans cet article, nous allons voir ensemble ce qu’est réellement la nervosité, comment la distinguer du stress ou de l’angoisse, quels sont ses symptômes et ses causes possibles, mais aussi ses conséquences si elle perdure. Tu découvriras également quand il est nécessaire de consulter, les approches efficaces pour la calmer, les erreurs à éviter ainsi que des réflexes simples pour prévenir les rechutes.

La nervosité, c’est quoi ?

La nervosité est un état d’excitation intérieure qui se voit souvent à l’extérieur : agitation, gestes saccadés, parole accélérée, irritabilité. C’est un mécanisme physiologique et psychologique qui mobilise l’organisme face à un défi ou un événement marquant : examen, entretien, prise de parole, rendez-vous important, changement d’emploi, festivités… Dans ces cas, elle retombe d’elle-même une fois la situation passée. Elle devient problématique quand elle persiste, revient trop souvent ou s’intensifie au point d’entraver le quotidien.

Nervosité, stress, angoisse : bien distinguer

La nervosité est souvent confondue avec d’autres états émotionnels proches. Pourtant, il existe des nuances importantes à connaître pour mieux comprendre ce que l’on vit et trouver la bonne réponse. Voici les principales différences à retenir :

  • Stress : réponse d’adaptation de l’organisme à une contrainte. Utile à dose courte, délétère lorsqu’il s’installe.
  • Nervosité : manifestation comportementale et corporelle (agitation, tension, impulsivité) qui peut découler d’un stress soutenu.
  • Anxiété/angoisse : vécu psychique d’inquiétude (anxiété durable) ou de peur aiguë (angoisse/panique), qui peut s’accompagner de nervosité.

Symptômes : comment se manifeste la nervosité ?

La nervosité ne se limite pas à un simple état d’agitation : elle s’exprime à travers tout le corps et l’esprit. Voici les principaux signes qui permettent de la reconnaître au quotidien :

  • Système cardio-respiratoire : palpitations, tachycardie, souffle court, sensation d’oppression.
  • Transpiration et tremblements : mains moites, sueurs, micro-tremblements.
  • Tension musculaire : nuque/épaules dos endoloris, mâchoires serrées, bruxisme (serrement des dents) possible.
  • Sommeil : difficultés d’endormissement ou réveils fréquents.
  • Attention & mémoire : dispersion, erreurs, discours précipité.
  • Digestion & appétit : nœud à l’estomac, nausées, diarrhée, variations de l’appétit et du poids.
  • Humeur & comportement : irritabilité, impatience, gestes répétitifs, besoin de bouger, parfois propos brusques.
  • Chez certaines femmes : nervosité fluctuante selon le cycle (SPM) ou à la ménopause.

Pourquoi suis-je (si) nerveuse ? Les causes fréquentes

La nervosité peut venir de causes physiologiques. Une thyroïde trop active, des variations de tension, des déséquilibres de la glycémie ou encore certains troubles cardio-pulmonaires peuvent accentuer l’agitation intérieure. Chez les femmes, les cycles hormonaux (SPM, périménopause, ménopause) jouent aussi un rôle. Enfin, certains profils comme le TDAH rendent plus sensibles aux stimulations.

Causes physiologiques : troubles de la thyroïde, variations de tension, glycémie instable, troubles cardiaques, déséquilibres hormonaux, TDAH.

Les facteurs psychologiques sont également fréquents. Les troubles anxieux (anxiété généralisée, phobies, crises de panique), les troubles de l’humeur (dépression, variations thymiques) ou les ruminations liées aux TOC entretiennent souvent la nervosité. Certaines personnalités hypersensibles, ayant besoin de contrôle ou peu tolérantes à l’incertitude, y sont plus exposées.

Causes psychologiques : anxiété, dépression, TOC, hypersensibilité, besoin de contrôle.

Le mode de vie et l’environnement comptent beaucoup. Un excès de café, de nicotine, d’alcool, de sucre ou de boissons énergétiques stimule puis épuise le système nerveux. La sur-sollicitation (bruit, écrans, notifications), certains médicaments, les sevrages ou encore le stress chronique associé à un manque de récupération entretiennent aussi cet état.

Causes liées au mode de vie : stimulants, sur-sollicitations, médicaments ou sevrages, stress chronique.

Si ça dure : quelles conséquences ?

Lorsque la nervosité s’installe dans le temps, elle finit par peser lourdement sur le corps et l’esprit. Sur le plan somatique, elle peut provoquer des douleurs persistantes au niveau du cou et du dos, des céphalées récurrentes, des troubles digestifs variés ainsi qu’une fatigue constante. Du côté cardiovasculaire, une tension artérielle élevée, une tachycardie ou encore un inconfort thoracique peuvent apparaître. Les conséquences psychiques ne sont pas moindres : irritabilité, tristesse, isolement progressif et baisse de la libido fragilisent l’équilibre émotionnel. Enfin, sur le plan fonctionnel, la nervosité chronique entraîne davantage d’erreurs, une diminution des performances au travail ou dans les études, ainsi que des tensions relationnelles qui compliquent la vie quotidienne.

Quand consulter sans tarder ?

Il est normal d’être nerveuse à certains moments, mais une consultation devient nécessaire si cet état revient trop souvent, s’intensifie ou perturbe le quotidien. Certains signes doivent alerter : douleurs thoraciques, palpitations inhabituelles, essoufflement, perte de poids inexpliquée, fatigue extrême ou fièvre persistante.

Sur le plan psychologique, la présence d’idées noires, d’une tristesse durable ou d’un isolement progressif doit pousser à demander de l’aide rapidement. Il en va de même en période de post-partum, moment de forte fragilité, ou si les symptômes surviennent après la prise ou l’arrêt d’un médicament.

En résumé, toute nervosité qui dure ou s’accompagne de symptômes physiques ou psychiques inquiétants mérite un avis médical pour écarter une cause sérieuse et mettre en place des solutions adaptées.

Comment le diagnostic est-il posé ?

Le diagnostic de la nervosité commence par un entretien clinique. Le médecin cherche à comprendre la fréquence et l’intensité des symptômes, les situations qui les déclenchent, ainsi que les antécédents médicaux, familiaux et le mode de vie (sommeil, alimentation, consommation de stimulants). L’examen physique permet de vérifier la présence de signes comme la tension musculaire, les palpitations ou la transpiration excessive.

En fonction des observations, des examens complémentaires peuvent être proposés : analyses sanguines pour contrôler la thyroïde ou la glycémie, mesure de la tension artérielle, électrocardiogramme en cas de palpitations, voire une échographie ciblée si nécessaire. Lorsque la cause semble davantage psychologique, le médecin peut orienter vers un psychologue ou un psychiatre pour évaluer la présence d’un trouble anxieux ou dépressif.

L’objectif est de distinguer une nervosité passagère d’un problème médical ou psychologique plus profond et d’adapter ensuite la prise en charge.

Que faire ? Les traitements et approches efficaces

1. Améliorer l’hygiène de vie

  • Maintenir un sommeil régulier et réparateur.
  • Pratiquer une activité physique quotidienne (marche, sport doux ou d’endurance).
  • Adopter une alimentation équilibrée et bien hydratée.
  • Limiter les excitants (café, nicotine, alcool, sucre).
  • Prévoir des temps de récupération et de détente.

2. Utiliser des techniques de relaxation

  • Exercices de respiration (cohérence cardiaque, 4-7-8).
  • Méditation de pleine conscience.
  • Yoga, tai-chi ou qigong.
  • Relaxation musculaire progressive (Jacobson).

3. Avoir recours aux approches naturelles

  • Plantes comme la valériane, la passiflore ou la mélisse.
  • Infusions apaisantes (camomille, verveine, fleur d’oranger).
  • Huiles essentielles de lavande, d’orange douce ou de petit grain bigaradier (avec précautions et avis médical).

4. Envisager un accompagnement médical

  • Prescription ponctuelle d’anxiolytiques en cas de crise.
  • Antidépresseurs si la nervosité s’inscrit dans un trouble anxieux ou dépressif.
  • Suivi psychothérapeutique adapté :
    • Thérapies cognitivo-comportementales (TCC).
    • Hypnose.
    • EMDR (en cas de traumatisme).

Approche globale : la prise en charge est souvent combinée : hygiène de vie + techniques de détente + soutien médical si nécessaire.

Les pièges qui entretiennent la nervosité

Lorsqu’on cherche à se calmer, on se concentre souvent sur les solutions possibles : relaxation, sport, plantes apaisantes… Mais on oublie que certaines habitudes, pourtant courantes, entretiennent voire aggravent la nervosité. Les repérer est déjà un premier pas vers plus de sérénité.

Beaucoup de personnes, par exemple, pensent lutter contre la fatigue en augmentant leur consommation de café, de thé ou d’écrans tard le soir. En réalité, ces stimulants ne font qu’exciter davantage le système nerveux et perturbent le sommeil, créant un cercle vicieux. De la même façon, remplir ses journées à outrance sans s’accorder de pauses régulières maintient le corps en alerte permanente et épuise progressivement les réserves d’énergie.

Un autre piège fréquent consiste à confondre agitation et efficacité. Se sentir sans cesse occupée, courir d’une tâche à l’autre ou parler rapidement donne l’impression d’avancer, mais cela nourrit en réalité la dispersion mentale et accroît la nervosité. Enfin, repousser systématiquement les moments de repos ou l’idée de consulter un professionnel empêche d’agir à temps. Laisser traîner les symptômes revient souvent à les laisser s’installer durablement.

En résumé, réduire la nervosité ne passe pas uniquement par l’ajout de nouvelles pratiques apaisantes. Cela commence aussi par l’abandon de ces réflexes trompeurs qui alimentent, jour après jour, l’agitation intérieure.

Prévenir les rechutes : 10 réflexes

La nervosité peut revenir si l’on ne modifie pas certaines habitudes du quotidien. Voici dix réflexes simples à adopter pour maintenir un état d’équilibre et éviter que l’agitation ne s’installe à nouveau.

  1. Respirer avant de répondre : Prendre trois respirations lentes avant de parler ou d’agir permet de couper le réflexe d’impulsivité. Ce petit temps d’arrêt suffit souvent à calmer la montée de tension et à formuler une réponse plus posée.
  2. Limiter la to-do list : Au lieu d’empiler dix tâches par jour, fixez-vous trois priorités réalistes. Cela réduit la pression, améliore la concentration et évite l’impression d’être constamment en retard.
  3. Simplifier les routines : Préparer ses vêtements la veille, planifier ses repas ou ranger son sac d’avance sont des petits gestes qui réduisent le stress inutile. Plus les routines sont simples, moins le cerveau sature.
  4. Modérer les excitants : Le café, les boissons énergétiques, la nicotine ou l’alcool entretiennent l’agitation. Les limiter ; surtout après midi ; favorise un meilleur sommeil et un système nerveux plus stable.
  5. Installer un rituel de transition : Entre le travail et la vie personnelle, un petit rituel (marcher dix minutes, écouter de la musique, prendre une douche) aide à « fermer une porte » mentale avant d’en ouvrir une autre. Cela évite que le stress de la journée déborde sur la soirée.
  6. Créer un coin calme : Aménager un espace de détente à la maison, même minuscule (fauteuil, lumière douce, plante, plaid), permet d’avoir un refuge mental. Le cerveau associe cet endroit à l’apaisement et s’y détend plus vite.
  7. Utiliser une auto-parole bienveillante : Plutôt que de se juger (« je suis trop nerveuse, je n’y arriverai pas »), répétez des phrases d’encouragement simples comme « je fais de mon mieux » ou « ça va passer ». Ces mots influencent directement l’état émotionnel.
  8. Occuper ses mains : Manipuler une balle anti-stress, tricoter, dessiner ou malaxer de la pâte permet de détourner l’agitation nerveuse. Ce geste simple libère la tension corporelle et recentre l’attention.
  9. Respecter des repas réguliers : Les variations de glycémie liées aux repas sautés ou irréguliers accentuent la nervosité. Manger à heures fixes, avec des aliments complets et rassasiants, aide à stabiliser l’énergie et l’humeur.
  10. Savoir dire non : Accepter trop de demandes ou de responsabilités épuise et entretient la nervosité. Apprendre à poser des limites, même petites, permet de préserver son énergie et de rester disponible pour l’essentiel.

Vivre plus sereinement, c’est possible

La nervosité fait partie de la vie, mais elle ne doit pas devenir une prison invisible qui épuise jour après jour. Comprendre ses mécanismes, repérer ses déclencheurs et connaître les signaux d’alerte permettent de mieux la gérer et d’éviter qu’elle ne prenne toute la place. Entre hygiène de vie, techniques de relaxation, soutien médical ou psychologique et vigilance face aux pièges quotidiens, il existe de nombreuses clés pour retrouver son calme. En adoptant progressivement de bons réflexes, chacun peut rétablir un équilibre plus serein, préserver son énergie et retrouver une qualité de vie apaisée.

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Ayoub Zero

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Plume plutôt posée qu’angoissée, s’intéresse à la pression et aux stress du quotidien quand elle pointe le bout du nez.
Il note un moment précis, lit la recherche liée, décortique chaque donnée utile.
Il teste ensuite : balle en liège, minuteur respiratoire, carnet de gratitude, objets simples, verdict approuvé.
Son credo : transformer la théorie en gestes concrets, rapidement applicables.
Textes courts, conseils pratico-pratiques, ton léger ; l’idée reste la même : montrer qu’alléger la tête peut tenir dans trois actions bien choisies.

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