Aucun produit dans le panier
Quand on parle de stress, on pense souvent à la montée d’adrénaline ou à l’épuisement complet. Pourtant, entre ces deux extrêmes, il existe une étape souvent ignorée : la phase de résistance au stress. C’est ce moment où le corps tient bon, mobilise ses forces et s’adapte pour continuer à avancer, tout en s’usant peu à peu.
Reconnaître cette phase est essentiel, car c’est là que l’on peut agir pour éviter le burn-out ou des problèmes de santé plus profonds. Dans cet article, nous allons voir comment elle fonctionne, quels signes doivent vous alerter, et surtout, comment réagir avant qu’il ne soit trop tard.
Après une première alerte ; ce qu’on appelle la phase d’alarme, votre organisme entre dans un mode particulier : la phase de résistance. Ici, le corps s’adapte pour continuer à fonctionner malgré le stress. Les glandes surrénales produisent toujours du cortisol, cette hormone qui vous aide à rester vigilant, mais qui, à long terme, peut aussi vous user.
C’est un peu comme si vous rouliez en voiture avec le pied en permanence sur l’accélérateur : vous avancez, vous tenez le rythme, mais le moteur chauffe. Le cerveau, notamment l’hypothalamus, continue d’envoyer des signaux d’alerte au système nerveux, maintenant ainsi votre corps dans un état de tension modérée mais constante.
Dans cette phase, vous pouvez avoir l’impression de « maîtriser la situation » : vous travaillez, gérez vos obligations, répondez aux sollicitations. Pourtant, sous la surface, vos ressources énergétiques diminuent. Et si vous restez trop longtemps dans cet état, la mécanique finit par s’user.
Le premier indicateur, c’est souvent la tension physique. Les épaules se crispent, la mâchoire se serre, et le dos devient raide. Ces tensions ne disparaissent pas vraiment, même après une bonne nuit de sommeil.
Viennent ensuite les signaux plus subtils : concentration en dents de scie, oublis fréquents, irritabilité qui monte plus vite que d’habitude. Vous pouvez aussi remarquer une tendance à repousser les pauses, comme si vous n’aviez pas le temps de souffler.
Enfin, le sommeil lui-même peut être perturbé : endormissement plus difficile, réveils nocturnes, ou sensation de ne pas être reposé au réveil. Si plusieurs de ces signes sont là en même temps, il est probable que votre corps soit en train de tenir coûte que coûte, et qu’il soit temps de lever le pied avant que l’épuisement ne prenne le relais.
La phase de résistance peut s’installer pendant des semaines, voire des mois, surtout si la source de stress ne disparaît pas. Le corps s’habitue à fonctionner dans cet état d’alerte modéré et, paradoxalement, vous pouvez même vous sentir « performant ». Cette impression est trompeuse : en réalité, vous puisez sans cesse dans vos réserves.
C’est là que le piège se referme. Parce que vous tenez le rythme, vous vous dites que « ça va », jusqu’au jour où tout bascule. Les défenses immunitaires s’affaiblissent, les petits maux deviennent plus fréquents, et la fatigue s’installe. Plus vous restez longtemps dans cette phase, plus le risque de passer à la phase d’épuisement augmente, celle où le corps n’a plus les ressources pour se défendre.
Le danger, c’est que cette bascule peut être brutale : un matin, vous vous réveillez vidé, incapable de faire face. Et là, la récupération demande beaucoup plus de temps et d’efforts.
La première étape, c’est d’écouter les signaux. Dès que vous repérez une accumulation de symptômes, ralentissez volontairement le rythme. Planifiez de vraies pauses dans la journée, même courtes, pour casser le cycle de tension continue.
Ensuite, intégrez des techniques rapides qui agissent directement sur le système nerveux : respiration profonde, étirements de quelques minutes, micro-siestes. Un objet anti-stress peut aussi être utile pour occuper les mains et canaliser la tension nerveuse, notamment lors de moments de concentration intense ou de discussions tendues.
Enfin, pensez à recharger vos batteries de façon régulière : activité physique modérée, alimentation équilibrée, moments agréables sans écran. L’idée n’est pas de tout changer du jour au lendemain, mais de créer des « fenêtres de récupération » qui empêchent la tension de s’accumuler.
Il arrive un moment où les ressources personnelles ne suffisent plus. Si la fatigue devient intense et persistante, si l’anxiété ne vous lâche pas, ou si les douleurs physiques s’installent (maux de dos, migraines, troubles digestifs), c’est le signal qu’il faut demander de l’aide.
Un médecin généraliste pourra évaluer votre état global et vous orienter vers un psychologue, un sophrologue ou un spécialiste du sommeil. Le but n’est pas seulement de traiter les symptômes, mais d’identifier la source du stress et de mettre en place un plan pour retrouver un équilibre durable.
La phase de résistance au stress est un peu comme une corde tendue : tant qu’elle reste solide, elle tient, mais si on ne relâche jamais la tension, elle finit par céder. Comprendre ce mécanisme, c’est déjà poser la première pierre pour protéger sa santé physique et mentale.
Si vous sentez que vous êtes dans cette phase, prenez dès aujourd’hui quelques minutes pour vous. Offrez-vous une vraie pause, essayez un exercice de respiration, ou testez un petit outil anti-stress qui vous aide à décrocher. Chaque geste compte pour retrouver votre équilibre et éviter que la corde ne se rompe.