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Comment aller mieux mentalement quand on ne va pas bien (vraiment) ?

Comment aller mieux mentalement quand on ne va pas bien (vraiment) ?

Publié le May 17, 2025

Tu te demandes comment aller mieux mentalement, mais sans savoir par où commencer ? Tu n’es pas seul. Aujourd’hui, on parle beaucoup de santé mentale, mais dans le concret, il est parfois difficile de trouver des repères clairs quand tout semble flou ou trop lourd.

Pas besoin de grands discours ni de tout changer du jour au lendemain. Cet article te propose une feuille de route simple, en cinq étapes, pour reprendre doucement le dessus, un petit pas après l’autre. Rien de magique, mais des repères concrets et accessibles, pour remettre un peu de souffle là où tout semble figé.

Prêt à te réapproprier ton quotidien, à ton rythme ? Alors on y va.

Comprendre que ça ne va pas toujours, et que c’est OK

Il y a des moments où ça ne va pas. Pas de drame, pas de cris, juste ce poids diffus, cette fatigue mentale qui s’installe sans prévenir. Parfois, c’est une accumulation de petites choses. D’autres fois, on ne sait même pas vraiment pourquoi. Et le pire, c’est qu’on se juge. On se dit qu’on n’a « pas de raison » d’être mal, qu’il y a pire ailleurs, qu’il faut tenir bon.

Mais justement : ce genre de raisonnement n’aide pas. Il enferme. Alors que reconnaître que ça ne va pas est déjà un premier pas vers l’apaisement. Il ne s’agit pas de se plaindre ou de s’écrouler, mais simplement de regarder en face ce qui est là. Sans filtre. Sans culpabilité.

Quand on comprend que ce mal-être n’est ni une honte ni une faiblesse, on commence à reprendre du pouvoir. On dézoome. On voit que d’autres traversent ça aussi. Et surtout, on se rappelle que le mental, comme le corps, a besoin d’attention quand il flanche. Ni plus, ni moins.

Prendre soin de son mental comme on prend soin de son corps

Si tu te fais une entorse, tu ne te demandes pas si tu exagères. Tu boites, tu ralentis, tu mets de la glace. Tu adaptes. Pourquoi ce réflexe est-il si difficile à avoir quand c’est la tête qui fatigue ?

Notre santé mentale mérite autant de soin que notre santé physique. Et cela commence par les fondamentaux : bien dormir, manger suffisamment, bouger un peu, et limiter les surcharges. Ce n’est pas toujours simple, surtout quand le moral est bas. Mais ce sont les fondations qui permettent au reste de suivre.

Il ne s’agit pas de tout changer du jour au lendemain. Commencer par un petit ajustement suffit. Dormir 30 minutes de plus, remettre un peu de légumes dans l’assiette, sortir marcher dix minutes. C’est minuscule, oui. Mais c’est comme relancer une machine qui s’était mise en veille. On ne soigne pas le moral avec des grandes résolutions, mais avec de petites attentions régulières.

Recréer des mini-marges dans le quotidien

Quand on ne va pas bien mentalement, tout devient lourd. Le quotidien semble compact, sans respiration, comme s’il n’y avait plus d’espace pour soi. Dans ces moments-là, l’enjeu, c’est de réintroduire des “interstices” dans la journée. Pas pour faire plus, mais pour pouvoir souffler un peu. Se retrouver.

Pas besoin de partir en retraite zen pour ça. Ce qui compte, ce sont les gestes simples : s’accorder cinq vraies minutes sans écran, respirer en conscience en attendant le bus, écouter une musique qui fait du bien. Juste un moment volé au rythme effréné, un espace où l’on ne fait rien d’autre qu’exister.

Certains objets peuvent aider à ancrer ces instants : une balle anti-stress sur le bureau, un galet à manipuler, un carnet de gratitude posé sur la table de nuit. L’important n’est pas l’objet en soi, mais le rappel qu’il crée : celui de s’autoriser à ralentir, à ressentir, à relâcher.

Ne pas rester seul face à sa santé mentale

Même si l’on fait de son mieux, il y a des moments où on ne peut pas s’en sortir seul, et c’est normal. Mais demander de l’aide, c’est un pas qui fait peur. Par fierté, par crainte d’être jugé, ou parce qu’on ne sait même pas à qui s’adresser. Pourtant, on ne demanderait pas à quelqu’un de soigner une fracture sans médecin. Alors pourquoi le ferait-on avec l’esprit ?

Parler à un proche, c’est déjà un début. Même si ce n’est pas une solution en soi, ça brise l’isolement, ça remet de l’humain là où on n’avait plus que des pensées en boucle. Et parfois, ça permet de voir plus clair.

Il y a aussi des professionnels formés pour ça : psychologues, thérapeutes, médecins. Certains en libéral, d’autres en structure. Et non, il ne faut pas forcément être “au fond du gouffre” pour consulter. Il suffit de ressentir le besoin d’être accompagné pour aller mieux. On n’est pas faible parce qu’on demande de l’aide. On est courageux de le faire.

Quand on commence à aller un peu mieux, que faire ensuite ?

Les premiers signes d’amélioration peuvent être déstabilisants. On s’en veut parfois d’aller mieux alors que tout n’est pas réglé. Ou alors on craint que ça ne dure pas. C’est normal. Mais le mieux-être, même fragile, mérite d’être accueilli, pas remis en question.

L’idée n’est pas de repartir à toute vitesse. Au contraire : c’est le moment de consolider doucement. On peut identifier ce qui a aidé, une routine, une présence, un geste simple, et chercher à le maintenir sans pression. Comme on entretient un feu qui vient juste de prendre, avec douceur et régularité.

C’est aussi l’occasion de créer de nouveaux repères : remplir un agenda moins serré, dire non sans culpabiliser, célébrer les petites victoires. Tout ne sera pas linéaire. Il y aura des jours avec et des jours sans. Mais maintenant, tu sais que tu peux reprendre la main. Et c’est ça qui change tout.

Reprendre la main, un petit pas à la fois

Aller mieux mentalement, ce n’est pas un grand déclic ou une formule magique. C’est une série de petits gestes, une succession de micro-décisions prises chaque jour, parfois sans bruit. C’est un chemin plus qu’un objectif. Et tu es déjà dessus, rien qu’en lisant cet article.

Parfois, un petit objet apaisant ou un nouveau rituel peut faire toute la différence. Et rappelle-toi : même un pas minuscule est un pas en avant.

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