Livraison offerte en France, Belgique et suisse
À votre service depuis 2020
Perte de poids et angoisse permanente : le signal du corps

Perte de poids et angoisse permanente : le signal du corps

Publié le June 02, 2025

Il y a des périodes où l’on perd du poids sans vraiment chercher à comprendre pourquoi. Pas de régime, pas de sport intensif, juste une fonte lente et silencieuse. Et parfois, une angoisse permanente en toile de fond.

Quand le stress s’installe profondément, il finit par dérégler bien plus que le mental. L’appétit change, l’estomac se noue, le sommeil s’effrite. Et le corps, sans crier gare, s’allège, trop, trop vite.

Dans cet article, on va décrypter le lien entre perte de poids et angoisse permanente, pour mieux comprendre et surtout, pour arrêter de se blâmer. Car ce que vous vivez n’est pas un caprice, ni une faiblesse. Et encore moins une solution miracle.

Quand l’angoisse s’infiltre dans le corps

On pense souvent que l’angoisse se vit dans la tête. Un nœud dans le ventre, des pensées qui tournent en boucle, une boule dans la gorge. Mais ce que beaucoup sous-estiment, c’est à quel point le corps tout entier finit par suivre.

Quand l’anxiété devient chronique, elle active sans relâche le système de stress, comme si on était en danger permanent. Résultat : le cœur s’emballe, les muscles se tendent, l’appétit s’efface. Le corps consomme plus d’énergie, même au repos. Et petit à petit, il s’épuise.

Le sommeil en prend aussi un coup. Or, mal dormir, c’est non seulement plus de fatigue, mais aussi un déséquilibre hormonal qui influence l’appétit, la digestion, la gestion du sucre. Ce n’est pas un détail. Bref, même si on mange pareil qu’avant, ou presque, le corps ne réagit plus de la même façon. Il fonctionne en mode survie. Et ce mode-là, il est loin d’être neutre sur le poids.

Perdre du poids sans le vouloir : le cercle vicieux de l’angoisse

Quand on vit avec une angoisse permanente, la perte de poids peut devenir un symptôme sournois. Ce n’est pas une volonté. Ce n’est pas une “bonne surprise”. C’est souvent un signal d’alerte que quelque chose se dérègle.

Dans l’angoisse chronique, l’appétit chute. Manger devient secondaire, parfois même pénible. L’estomac est noué, les nausées fréquentes, la digestion capricieuse. On saute des repas sans même s’en rendre compte, on grignote un peu n’importe comment… et le corps encaisse, en silence.

Il y a aussi l’agitation. Cette tension intérieure permanente, parfois visible (bouger tout le temps, se ronger les ongles, ne pas tenir en place), parfois invisible (muscles contractés, mâchoire serrée…). Tout ça brûle de l’énergie, même sans effort physique.

Et plus on maigrit, plus on s’inquiète. Plus on s’inquiète, plus l’angoisse monte. C’est un cercle vicieux difficile à rompre. Surtout quand l’entourage ne comprend pas, ou pire, banalise : “T’as de la chance, toi, tu fonds sans rien faire…”

Ce que votre corps essaie de vous dire

Quand le poids fond sans raison apparente, ce n’est pas juste une histoire de calories. C’est souvent un message du corps, une alarme qu’on n’a pas toujours envie d’entendre.

L’angoisse chronique pousse le système nerveux à tourner à plein régime. Le système digestif ralentit, le corps se vide, parfois au sens propre. Et ce qui devrait nous nourrir ; au sens large ; devient une source d’effort, voire d’inconfort.

Dans ces moments-là, il ne s’agit pas de "se forcer à manger" comme on le conseillerait à un enfant capricieux. Il s’agit plutôt de comprendre que le corps réclame du soin, pas du contrôle. Et que cette perte de poids liée à une angoisse permanente peut être le signe d’un trop-plein silencieux.

Retrouver de l’ancrage quand on se sent vidé

Quand l’angoisse épuise et qu’on se sent flotter, la première chose à faire, c’est revenir dans le corps. Pas forcément par de grandes résolutions, mais par des micro-actions qui ramènent au réel.

Cela peut passer par des aliments simples, tièdes, faciles à digérer. Des repas pris au calme, sans pression. Ou par un rituel du matin, aussi bête que de s’étirer, respirer, sentir ses pieds au sol. Ce sont ces petites habitudes d’ancrage qui réhabituent le corps à la sécurité.

Avoir un petit objet à manipuler ; un galet sensoriel, une balle souple, ou tout simplement un objet anti-stress discret dans la poche ; peut aussi aider. Pas pour fuir, mais pour créer un pont entre ce qu’on vit à l’intérieur et ce qu’on ressent à l’extérieur. C’est une manière de dire à son corps : Je t’écoute. Je suis là.

Reprendre confiance dans son corps, un pas après l’autre

Quand l’angoisse s’est installée, retrouver l’équilibre ne se fait pas en quelques jours. Mais chaque geste compte. Chaque petit pas vers soi. Il ne s’agit pas de surveiller son poids comme un indicateur de mieux-être, mais de reconstruire un lien apaisé avec son corps, sans pression.

Ce corps qui a perdu, qui s’est vidé, peut aussi retrouver. De l’énergie. Du plaisir. De la solidité. Il faut juste lui laisser du temps, et surtout de la bienveillance. Et si besoin, ne pas hésiter à se faire accompagner. Ce n’est jamais un échec. C’est un signal de force.

Laisser un commentaire

Les commentaires doivent être approuvés avant de s'afficher


Près d’un tiers des Français (31 %) ont déjà vécu un burn-out, mais certaines villes...

sur July 11, 2025
0

Une simple assiette colorée pourrait bien être votre meilleure alliée contre l’anxiété. Selon une étude...

sur July 10, 2025
0

En coulisses, un mal peu connu se propage silencieusement dans nos organismes. Le docteur Benjamin Bikman,...

sur July 10, 2025
0

Pression, notifications, rush permanent : notre cerveau souffre d’une surcharge mentale sans répit. À l’approche...

sur July 09, 2025
0
Revenir en haut
Liquid error (layout/theme line 291): Error in tag 'section' - 'custom-bottom-menu' is not a valid section type