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On pensait TikTok inoffensif, fun, addictif au pire. Mais derrière les vidéos courtes et les chorégraphies virales, la plateforme cache une mécanique beaucoup plus sombre. Selon des chercheurs, l’application n’influence pas seulement l’attention des adolescents : elle redessine leurs repères affectifs, cognitifs et identitaires avec des conséquences parfois tragiques.
En France, plusieurs familles ont porté plainte après des cas de suicides et de tentatives chez des mineurs surexposés à des contenus morbides. Les études confirment : les utilisateurs fragiles reçoivent jusqu’à 12 fois plus de vidéos liées au suicide et à l’automutilation.
Une commission d’enquête parlementaire a récemment mis en lumière un constat alarmant : l’algorithme de TikTok fabrique des vulnérabilités psychiques. Il ne se contente pas de proposer du contenu, il façonne la vision du monde des jeunes, les enfermant dans des boucles anxiogènes où se mêlent normes esthétiques irréalistes, discours extrêmes et injonctions identitaires.
Les chercheurs parlent d’une « crise invisible du savoir » : sur TikTok, l’influenceur tend à remplacer l’enseignant, les émotions éclipsent les faits, et la viralité prime sur la vérité. Résultat ? Une génération exposée à la fatigue mentale, à la perte d’estime de soi et à un rapport au savoir profondément fragilisé.
Alors, que faire ? Les experts appellent à renforcer le contrôle parental, à éduquer les jeunes à la critique des contenus numériques et à limiter le temps d’exposition. Mais une question persiste : jusqu’où laisserons-nous un algorithme décider de ce que pensent, ressentent et deviennent nos adolescents ?







