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Ce lundi 12 mai, plus de 14 000 élèves de la filière professionnelle ont franchi un cap : le coup d’envoi des épreuves écrites. Français et histoire-géo au programme, dans une ambiance tendue mais studieuse. Un bac avancé, une réforme inédite, et des têtes pleines de questions.
Dans la cour du lycée Baggio, à Lille, on revoit ses fiches, on échange quelques mots, et surtout, on essaie de gérer le stress du bac pro. Bamory, cahier en main, garde son calme en apparence : J’ai révisé, mais on ne sait jamais quel sujet va tomber. C’est pour ça que c’est le stress.
Même constat chez Ilan, un peu perdu avant d’entrer en salle : Y’a tout qui tourne dans ma tête.
Le bac pro 2025 change la donne : les épreuves sont avancées pour permettre aux élèves de suivre un parcours en Y. Objectif ? Soit six semaines de préparation au BTS, soit un stage long pour ceux qui visent une insertion professionnelle directe. Un vrai tournant dans l’organisation du bac, pensé pour coller davantage aux projets de chacun.
Dans les couloirs comme dans les salles, le stress est partagé par les élèves, les profs, et même les chefs d’établissement. C’est le fruit d’un an de travail. Et c’est une épreuve aussi pour nous
, glisse Abdelaziz Kissani, proviseur, entre deux coups d’œil anxieux.
Le bac pro version 2025, c’est plus qu’un examen : c’est une passerelle vers la suite, que ce soit la vie active ou les études. Un moment fort, où tout s’accélère, où tout compte. Et où, malgré l’angoisse, chacun espère décrocher sa place.