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Derrière les open spaces, les objectifs trimestriels et les sourires polis en réunion, une réalité plus sombre se dessine. La consommation de drogue s'infiltre dans le monde professionnel. Un sujet encore tabou, mais de plus en plus visible. Stress, horaires décalés, pression constante : certains salariés craquent. Et pour tenir, ils se tournent vers des substances censées les aider, mais qui les enfoncent.
Un engrenage silencieux
La drogue n’est plus réservée aux soirées. Elle s'invite dans les bureaux, les cuisines de restaurant, les loges de spectacle. Selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, près d’un salarié sur dix dans la restauration aurait déjà consommé de la cocaïne. Et ce chiffre grimpe encore dans certains secteurs artistiques. Pourquoi ? Parce que la fatigue mentale, l’exigence de performance et l’hyperconnexion rendent l’équilibre difficile à tenir.
De la cocaïne au microdosage de LSD : la quête de "l'efficacité"
Cocaïne, LSD en microdosage, Ritaline ou Modafinil… Autant de substances que certains utilisent comme des "boosters". Invisibles à première vue, mais dévastatrices à long terme. Le piège est insidieux : le salarié se sent plus alerte, plus concentré, plus efficace. Jusqu’au jour où le corps lâche. Ou la tête. Et que l’entreprise ferme les yeux… ou ferme la porte.
Des drogues dites "intelligentes", mais à quel prix ?
Les "smart drugs" fascinent. Surtout dans des environnements où le repos est vu comme une faiblesse. Des médicaments comme l’Adderall ou la Ritaline, pourtant réservés aux patients souffrant de TDAH, sont détournés pour booster la productivité. Une pratique en forte hausse, selon les chiffres de l’ANSM. Mais là encore, les effets secondaires peuvent être ravageurs : troubles de l’humeur, dépendance, pression accrue.
Un tabou dans l'entreprise, un enjeu de santé publique
Le plus inquiétant ? C’est le silence. Peu d’entreprises osent aborder le sujet, alors que la réalité est là : certains salariés consomment pour tenir. Et sombrent en silence. Il est urgent de briser ce tabou. De repenser nos façons de travailler. D’oser mettre la santé mentale et physique au cœur des priorités. Parce qu’aucune performance ne vaut qu’on y laisse sa santé.
Quand le travail devient une course permanente, certains finissent par courir avec des béquilles dangereuses. Pour rester debout, mais à quel prix ? Le monde professionnel doit ouvrir les yeux. Et surtout, ouvrir la parole.