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Chute de cheveux, picotements, irritations… Derrière ces signaux parfois discrets, se cache souvent une cause plus profonde qu’un simple shampoing mal adapté. Selon la trichologie, une discipline encore méconnue, le stress, les traumas et les déséquilibres internes laissent des traces visibles sur nos cheveux. C’est ce qu’affirme Aude Mirerekano, fondatrice d’un centre unique en Europe, qui ausculte le cuir chevelu comme on lit un dossier médical. Et ce qu’elle y découvre pourrait bien vous surprendre.
Stress, troubles hormonaux, traumas enfouis : le cuir chevelu parle
C’est ce qu’a compris Aude Mirerekano. Autodidacte, formée sur le terrain, elle a cofondé en 2024 un centre unique en Europe, aux côtés du Dr Christian Bisanga : Yoroshe, un lieu où la santé des cheveux est abordée avec la rigueur d’une clinique médicale.
Alopécies, inflammations, affections de la peau ou dérèglements internes, tout passe au crible d’un trichoscope, cette loupe médicale utilisée pour ausculter la peau en profondeur. Car oui, certains diagnostics capillaires ont permis de révéler des pathologies graves, comme des hyperthyroïdies jamais identifiées.
Pas que de science
Il est aussi question d’identité, notamment pour les personnes afrodescendantes, souvent laissées pour compte dans les circuits de soins classiques. Manque de coiffeurs formés, produits agressifs, représentations coloniales encore ancrées… Le cheveu texturé reste stigmatisé.
Chez Yoroshe, on soigne, on éduque, et on déconstruit. “Pour que les gens puissent porter leurs cheveux naturels avec fierté, il faut d’abord déconstruire l’héritage de mépris qu’on leur a imposé”, affirme Aude Mirerekano. Une révolution capillaire est en marche. Et elle commence par écouter ce que notre cuir chevelu a à dire.