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Chaque printemps, c’est la même histoire : la déclaration d’impôts fait remonter l’anxiété chez des millions de Français. Mais pour les retraités, c’est souvent pire. Moins de revenus, plus de doutes… et parfois, une douloureuse surprise en découvrant qu’ils paient encore des impôts calculés sur leurs anciens salaires.
Pourquoi ce décalage ?
Parce que le système de prélèvement à la source garde, par défaut, le taux de l’année précédente. Résultat : les pensions de retraite, souvent bien inférieures aux derniers salaires, continuent d’être taxées à un taux trop élevé, tant que la situation n’est pas signalée.
Voici ce qu’il faut faire pour ne pas se faire avoir :
Dès le départ à la retraite (voire juste avant), il est crucial de modifier son taux de prélèvement via impots.gouv.fr. En quelques clics, vous pouvez indiquer votre nouvelle situation, et obtenir un taux plus adapté, qui sera pris en compte rapidement par votre caisse de retraite.
Et ce n’est pas tout. Les retraités bénéficient aussi de plusieurs avantages fiscaux trop souvent ignorés :
- Un abattement automatique de 10 % sur les revenus déclarés.
- Des réductions supplémentaires après 65 ans ou en cas d’invalidité.
- Des crédits d’impôt généreux pour l’emploi d’un salarié à domicile ou pour des travaux d’adaptation du logement.
Enfin, méfiez-vous des déclarations pré-remplies : elles ne sont pas infaillibles. Un chiffre incorrect ou un oubli peut entraîner un redressement. Mieux vaut vérifier ligne par ligne, surtout cette année.
Moralité : en matière d’impôts, l’inaction coûte souvent plus cher que la complexité du système. Quelques démarches simples peuvent éviter de mauvaises surprises… et vous faire économiser gros.